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La femme dans tous ses états Partie 2 : Préménopause et ménopause, les approches naturelles

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Introduction

La ménopause est une période physiologique naturelle de la femme correspondant à l’arrêt de son activité ovarienne. La ménopause arrive autour de 50 ans, c’est une période de plus en plus longue si l’on tient compte de l’espérance de vie actuelle. Il est dès lors légitime que la femme ménopausée puisse vivre cette période de sa vie, le mieux possible et en pleine santé. Toutefois, ces changements hormonaux provoquent chez de nombreuses femmes de multiples plaintes comprenant entre autres des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des troubles cognitifs, des sentiments dépressifs ainsi qu’une prise de poids. De plus, la femme ne bénéficie plus de l’effet protecteur des hormones et l’on constate à partir de cette période une augmentation des risques des maladies cardio-métaboliques.

Durant sa vie d’adulte, la femme traverse trois étapes de changement de ses hormones féminines. Dans un premier temps, la femme est dans sa période procréatrice période durant laquelle elle bénéficie de cycles normaux et réguliers. Puis, sur une période variable, pouvant apparaître plusieurs années avant la fin de ses règles, elle commence à présenter des cycles de plus en plus irréguliers, c’est la préménopause. Enfin, après une année d’arrêt des règles, on rentre dans la ménopause.

Préménopause et ménopause, une transition hormonale

La préménopause est une période qui peut commencer de nombreuses années avant la ménopause, pouvant apparaître chez certaines femmes déjà depuis l’âge de 35 ans. On assiste durant cette période à des fluctuations des hormones féminines pouvant générer divers troubles. Par exemple, durant cette période, la femme peut avoir, de temps en temps, des cycles anovulatoires provoquant une baisse de la progestérone. Cet état hormonal peut entraîner un déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone favorisant un état d’hyperoestrogénie relative s’accompagnant de diverses plaintes s’apparentant à un syndrome prémenstruel.

A l’approche de la ménopause (périménopause), on assiste à des baisses fluctuantes plus marquées des hormones féminines touchant autant les œstrogènes que la progestérone. Les symptômes de cette période sont variables et dépendent des fluctuations de l’équilibre hormonal. En effet, durant cette période la femme peut présenter une alternance de cycles œstrogéniques normaux, de cycles hypo-oestrogéniques ou d’hyperoestrogénie relative. Ainsi, lors d’un cycle avec baisse des œstrogènes, la femme va ressentir des symptômes typiques de la ménopause tels que bouffées de chaleur, aménorrhées, troubles psychiques, sécheresse de la peau et des muqueuses. Alors que lors d’un cycle d’hyperoestrogénie relative, elle souffrira plus de métrorrhagies, de mastodynies (douleurs des seins), ces symptômes s’apparentant plus à un syndrome prémenstruel.

La ménopause, quant à elle, correspond à l’arrêt définitif de la production par les ovaires des deux hormones féminines, les œstrogènes et la progestérone. Une petite production d’œstrogènes continue après la ménopause grâce au tissu adipeux qui peut produire des œstrogènes (l’œstrone) par aromatisation des androgènes. Toutefois avec l’âge, la synthèse des androgènes va décliner, arrêtant ainsi cette petite production d’œstrogènes par le tissu adipeux.

Symptômes et signes cliniques de la ménopause

Les symptômes de la ménopause sont variables d’une femme à l’autre et comprennent :

  • Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes
  • Des troubles psychiques tels qu’une humeur maussade, une fatigue, un sentiment dépressif, des troubles du sommeil, des troubles de la mémoire.
  • Des troubles trophiques et des muqueuses avec peau sèche et sécheresse vaginale
  • Une diminution de la libido

Les signes cliniques s’installant à plus long terme peuvent inclure :

  • Une modification de la composition corporelle avec prise de poids et augmentation de la masse grasse
  • Des troubles des organes génitaux avec sécheresse vaginale et atrophie de la vulve
  • Des troubles urinaires avec difficultés mictionnelles et infections
  • Des troubles de la peau et des phanères avec amincissement de la peau, perte de cheveux, ongles plus cassants, etc..
  • Des troubles musculo-articulaires tels que douleurs lombaires, articulaires ou musculaires

L’importance de l’alimentation et du mode de vie dans la ménopause

Les femmes ont été amenées à croire que pour soulager les symptômes de la ménopause, seule la prise d’œstrogènes synthétiques était efficace. Toutefois, les œstrogènes ont, ces dernières années, mauvaise presse en raison de leurs effets sur l’augmentation des risques cardio-vasculaires et du cancer du sein. Malgré cela, ce traitement garde une place dans les symptômes gênants tels que les bouffées de chaleur ou localement lors de sécheresse vaginale.

Les études médicales montrent également qu’une alimentation santé et un mode de vie adapté ont une place dans la prise en charge de la ménopause principalement comme approche préventive au long terme des maladies dont le risque augmente après la ménopause (maladies cardio-vasculaires, ostéoporose, sarcopénie, cancer, etc.).

L’alimentation

L’alimentation joue un rôle important dans la prévention des troubles de la ménopause et des maladies du vieillissement. La mise en place d’une alimentation santé s’inspirant du modèle méditerranéen est fortement conseillée (1).

La consommation suffisante de protéines est aussi un point important pour maintenir une bonne immunité et réduire la perte musculaire liée à l’âge. Souvent en médecine, on se focalise surtout sur la consommation de produits laitiers en raison de leur richesse en calcium et en protéines, toutefois il faut tenir compte que certains produits laitiers restent néfastes pour la santé en raison de leurs apports en graisses saturées et en sel (fromages), ou présentent un excès de sucres dans certaines préparations lactées et dans les yaourts fruités. Il peut toutefois être intéressant de consommer modérément des yaourts lacto-fermentés et un peu de fromage à pâte dure.

Il est également important de réduire les sucres et les céréales raffinées en raison de leur impact sur l’insuline favorisant la prise de poids et le stockage sous forme de graisse viscérale. La consommation de produits riches en oméga 3 est également fortement conseillée. En effet, il existe un déficit fréquent en oméga 3 après 50 ans. Il est donc nécessaire d’avoir suffisamment d’apports d’autant que l’on sait que les acides gras oméga 3 jouent un rôle important dans la régulation de l’inflammation, dans l’humeur et la gestion du poids. On peut, par exemple, conseiller de consommer des huiles riches en oméga 3 (l’huile de colza) et environ 400 gr par semaine de poissons gras (sardines, hareng, maquereau, saumon, etc.).

Une recommandation particulièrement importante est de promouvoir une alimentation riche en végétaux avec une prédilection pour les produits riches en phyto-œstrogènes et en lignanes. Les phytoestrogènes se retrouvent en faible quantité dans de nombreux végétaux et fruits telles que les fruits rouges, les carottes, les oignons, les olives, etc.. Ils ont un effet régulateur sur le terrain oestrogénique. Certains aliments sont particulièrement riches en phytoestrogènes telles que les graines de lin qui sont une source excellente de lignanes particulièrement intéressante dans la ménopause. En effet, elles permettent de ralentir le déclin hormonal par un effet modulateur œstrogénique. De plus, leur richesse en fibres prébiotiques et en acides gras oméga 3 les rend particulièrement intéressantes pour la santé en général. Une étude récente de 2015 a évalué l’effet de la prise de graines de lin sur les symptômes de la ménopause. Les résultats sur les symptômes de la ménopause étaient aussi bons qu’avec la prise d’hormone (THS). Les études restent toutefois encore contradictoires dans ce domaine (2 ;5).

Le mode de vie

ménopause-2L’activité physique

Une vie sédentaire avec peu d’activités physiques est associée à une augmentation des symptômes de ménopause (6). Il est conseillé à la femme ménopausée de pratiquer 30 minutes d’activités physiques et sportives par jour, incluant de la musculation contre résistance. En effet, une étude récente de 2016 a montré que la pratique d’exercices de musculation contre résistance a permis une réduction significative des bouffées de chaleur chez des femmes ménopausées (7). De plus, la pratique régulière d’exercices physiques est d’autant plus importante pour réduire les risques de maladies cardio-métaboliques (diabète, dyslipidémie, maladies cardiaques) qui augmentent à la ménopause. A long terme, l’exercice physique réduit également les risques de fracture ostéoporotique, de cancer ou de déclin cognitif (8).

Le sommeil

La qualité du sommeil reste importante pour la santé et surtout durant la ménopause. On sait que la qualité du sommeil est partiellement affectée par des facteurs hormonaux. On retrouve, en effet, plus de troubles du sommeil lors de la ménopause, incluant de l’insomnie, des jambes sans repos, un syndrome d’apnée du sommeil ou des troubles anxieux (9). Des solutions non pharmacologiques telles que des approches psycho-comportementales, des techniques anti-stress (par exemple cohérence cardiaque) permettent d’améliorer la qualité du sommeil de façon peu onéreuse et saine. L’acupuncture semble être une approche également très prometteuse pour traiter les troubles du sommeil des femmes en péri ménopause et en ménopause (10). Il ne faut pas oublier qu’une activité physique régulière la journée, comme la marche, améliore le sommeil également chez les femmes ménopausées (11).

Les bouffées de chaleur

ménopause-3Les bouffées de chaleur sont un des symptômes les plus gênants de la ménopause. Elles sont dues au déficit des œstrogènes bien que coexistent des troubles vaso-moteurs d’origine centrale en relation avec des perturbations des neurotransmetteurs indolamines (sérotonine, mélatonine).

L’apport de phyto-oestrogènes sous forme de lignanes ou d’isoflavones de soja devrait théoriquement permettre de moduler le déficit hormonal d’œstrogènes et ainsi réduire les symptômes. Ces effets biologiques sont bien documentés toutefois les études restent discordantes, certaines montrant un effet favorable (12), d’autres aucun effet (13). Le reproche que l’on peut faire à ces études est de ne pas prendre en compte le microbiote intestinal. En effet, il faut une flore saine pour faire la transformation des phyto-oestrogènes en substances actives (equol, enterolactones), d’où l’intérêt de prendre en association des pré ou probiotiques.

Les acides gras oméga 3 à longues chaînes (EPA) semblent avoir leur place dans la prise en charge des bouffées de chaleur. Des études ont montré une efficacité des omégas 3 sur les bouffées de chaleur peut-être grâce à leur effet sur les membranes neuronales et leur capacité à moduler la fonction des neurotransmetteurs comme la sérotonine (14,15).

En phytothérapie

Il existe de nombreuses plantes qui sont prescrites dans la ménopause toutefois peu de plantes ont montré un effet documenté par des études scientifiques. Ainsi, aucune étude n’a montré d’effets clinique lors de l’administration du trèfle rouge (riche en isoflavones) ou de yam (riche en diosgénine). Certaines plantes ont toutefois une efficacité reconnue telles que le cimicifuga,  la sauge ou le houblon.

Le Cimicifuga (actée à grappes noires)

Cette plante a montré un effet favorable sur les bouffées de chaleur dans plusieurs études (16,17) alors que d’autres études sont moins parlantes (18). On peut la prendre par exemple en teinture mère (3 x 20 gouttes par jour) ou en gélule (par exemple Cimipax en France).

La sauge a une action oestrogénique puissante. Elle possède une efficacité documentée sur les symptômes des bouffées de chaleur et possède une action anti-sudorale (20). On peut la prendre en teinture mère (25 gtts 3 x par jour) ou en extrait sec (180 à 360 mg, 3 x par jour).

En résumé que pouvons-nous proposer :

  • Des Oméga 3, avec un dosage relativement important pour être efficace (1gr d’oméga 3 EPA+DHA/j)
  • En phytothérapie, les deux plantes à retenir sont la cimicifuga et la sauge que l’on peut prendre sous forme de teinture mère ou en extrait sec. Il existe de nombreuses préparations à base de cimicifuga. Votre pharmacien pourra vous conseiller pour cela.
  • Des phyto-oestrogènes, dans ce cas, on proposera des lignanes sous forme de graines de lin. En pratique, les graines de lin doivent être moulues dans un moulin à café. Il est préférable de préparer une certaine quantité et les garder au frigo dans une boîte hermétique maximum une semaine. On peut consommer 1 à 2 cuillères à soupe par jour. L’autre alternative est de consommer de la farine de lin (une cuillère à soupe/j) que l’on trouve en magasin bio.
  • Dans les bouffées de chaleur rebelles, il faut penser à équilibrer les neurotransmetteurs indolamines (sérotonine, mélatonine). On essayera la prise de L tryptophane 400 à 800 mg le soir (21). En cas d’échec, on peut essayer 2 mg de mélatonine, soit sous forme végétale (par exemple Noctivance 1 à 2 cp le soir avant couché) soit sous forme synthétique (par exemple le Circadin 1 cp vers 20h).

Les troubles de l’humeur

ménopause-4La fluctuation des hormones durant la périménopause est accompagnée d’une plus forte vulnérabilité à la dépression. On sait que les estrogènes ont un effet neuro-protecteur et antidépresseur. Dès lors, la baisse des hormones provoque une fragilité de l’humeur. Une ménopause tardive, du faite d’une plus longue imprégnation hormonale semble plus protectrice au niveau du cerveau qu’une ménopause précoce qui s’accompagne de risques accrus de troubles dépressifs (22). En micronutrition, on distingue deux tableaux dépressifs différents, la dépression liée plus à une carence de sérotonine et celle liée à une baisse prédominante de la dopamine.

Les troubles de l’humeur sur baisse de la sérotonine

Ces troubles sont caractérisés par des symptômes tels que l’irritabilité, l’instabilité de l’humeur, parfois des dépressions agitées, des bouffées de chaleur nocturnes, des sueurs nocturnes.

La stratégie thérapeutique comprend :

  • La chronobiologie nutritionnelle (voir ci-dessus)
  • La prise d’alpha-lactalbumine qui est de la protéine de petit lait riche en tryptophanes (40 gr en poudre le soir)
  • Du L-tryptophane 400 mg 1 à 2 gélules le soir (comme alternative à l’alpha lactalbumine)
  • Du safran, 20 mg d’extrait titré
  • En cas d’échec, on peut rajouter du lithium à dose nutritionnelle (1 à 2 mg le soir)

Les troubles de l’humeur sur baisse de la dopamine

Ces troubles sont caractérisés par une fatigue matinale puis progressivement dans la journée, un manque de dynamisme, un repli sur soi, des troubles de la mémoire.

La stratégie thérapeutique comprend :

  • Une chronobiologie nutritionnelle comprenant un petit déjeuner très protéiné (20 gr de protéine le matin)
  • Des gélules de L tyrosine (précurseur nutritionnel de la dopamine) 1 gr, le matin à jeun
  • De l’acide folique (cofacteur de la synthèse de la dopamine) 100 à 200 microgrammes par jour

Dans tous les cas, faciliter la fluidité membranaire des cellules cérébrales

  • Prescription d’acide gras oméga 3 surtout de la DHA
  • Maintenir un taux suffisant de cholestérol cérébral (éviter les statines), car une baisse trop importante du cholestérol augmente le risque de dépression post-ménopausique

Les troubles trophiques

ménopause-5Les troubles trophiques se manifestent par une atteinte des phanères avec cheveux secs pertes de cheveux, ongles cassants. La peau est sèche et on note une accentuation des rides. Au niveau des muqueuses, on constate une sécheresse vaginale.

 

Les stratégies nutritionnelles comprennent :

  • Une optimisation de la fonction de la thyroïde. Un bilan clinique et biologique est nécessaire pour cerner le problème.
  • Une hydratation suffisante est importante pour la peau, il faut boire entre 1,5 et 2 l par jour
  • Il est nécessaire de combler les déficits nutritionnels pour une meilleure nutrition de la peau et des phanères. Une attention particulière sur les carences en zinc (trophicité de la peau) mais également du sélénium et de la vitamine D
  • Il est nécessaire d’équilibrer les acides gras, surtout les omégas 6, (onagre et bourrache) qui ont un rôle important dans la qualité de la peau.
  • Le maintien d’une bonne flore vaginale avec des probiotiques en ovule intra vaginale peut permettre d’éviter des infections de la sphère génitale.

Les troubles de la libido

ménopause-6Les troubles de la libido peuvent être en relation avec une baisse de la dopamine associée à des troubles de l’humeur. Toutefois, souvent, ces troubles ont une origine hormonale en relation avec le déclin des œstrogènes et surtout des androgènes tels que la testostérone (23). Il est intéressant dans ce cas de doser la testostérone libre salivaire.

Le déclin hormonal androgénique est plus ou moins précoce durant la ménopause. Les troubles de la vision (troubles de l’accommodation) et surtout le syndrome de l’œil sec peuvent être des signes précoces d’une insuffisance de la testostérone.

La baisse des androgènes peut se manifester cliniquement par une augmentation de la graisse abdominale, une réduction de la pilosité du pubis, une perte de cheveux, des bouffées de chaleur nocturne, et plus tardivement une sarcopénie.

Les stratégies en micronutrition et phytothérapie consistent :

  • Avoir une alimentation suffisamment riche en protéines (1gr de protéines par kg et par jour). Il faut préférer une prise principale vers midi (60%),
  • Avoir une activité physique autant en endurance qu’en résistance en effet l’augmentation de la masse musculaire est une des premières étapes pour augmenter la production de testostérone
  • Comme phytothérapie de soutien : on peut proposer le Tribulus terrestris (24)
  • Dans les cas résistants : essayer la prise de DHEA 30 à 40 mg le matin. Toutefois les études sont un peu contradictoires (25).

 

Dr A. D’oro

 

Références

  1. Sayon-Orea « Adherence to Mediterranean dietary pattern and menopausal symptoms in relation to overweight in Ppanish perimenopausal and postmenopausal women » Menopause 2015 Jul ;22(7) :750-7
  2. Cetisli « The effects of flaxseed on menopausal symptoms and quality of life » Holist Nurs Pract. 2015 May-Jun ;29(3) :151-7
  3. Colli MC « Evaluation of the efficacy of flaxseed meal and flaxseed extract in reducing menopausal symptoms » J Med Food 2012 Sep ;15(9) :840-5
  4. Pruthi S. « A phase III, randomized, placebo-controlled, double-blind trial of flaxseed for the treatment of hot flashes : North Central Cancer treatment Group N08C7 » Menopause, 2012 jan ; 19(1) :48-53
  5. Hullar M « Enterolignan-producing phénotypes are associated with increased gut microbial diversity and altered composition in premenopausal women in the United States ». Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2015 Mar ; 24 (3) :546-54
  6. Blumel JE « Sedentary lifestyle in middle-aged women is associated with severe menopausal symptoms and obesity » Menopause 2016 Jan 19
  7. Berin E. « Resistance training for hot flushes in postmenopausal women :randomized controlled trial protocol » Maturitas 2016 Mars ;85 :96-103
  8. Grindler NM « Menopause and exercise » Menopause 2015 Dec ;22(12) :1351-8
  9. Fabbini M « sleep disorders in ménopause : results from an italian multicentric study » Arch Ital Biol 2015 Sep 1 ;153(2-3) :216-218
  10. Chiu HY « Acuponcture to reduce sleep disturbances in perimenopausal and postmenopausal women : a systemic review and méta-analysis » Obstet Gynecol 2016 Mar ;127(3) :507-15
  11. Tadayon M « Impact of pedometer-based walking on menopausalwomen’s sleep quality : a randomized controlled trial » Climateric 2016 Jan 12 :1-5
  12. Khaodhiar L « Daidzein-rich isoflavone agycones are potentially effective in reducing hot flusches in menopausal women » Menopause 2008 Jan-Feb ;15 :125-32
  13. Lagari VS « Phytoestrogens for menopausal bone loss and climacteric symptoms » J Steroid Biochem Mol Biol 2014 Jan ;139 :294-301
  14. Lucas M. « Effects of EPA supplementation on hot flashes and quality of life among middle-aged women : a double-blind placebo-controlled, randomized clinical trial » Menopause 2009 Mar-Apr :16(2) :357-66
  15. Campagnoli C « PUFAs might reduce hot flusches : an indication from two controlled trials on soy isoflavones alone and with a PUFA supplément » MAturitas 2005 16 ;51 :127-34
  16. Julia Molla MD « Cimicifuga racemosa treatment and health related quality of life in post-menopausal spanish women » Gynecol Endocrinol 2009 jan ;25(1) :21-6
  17. Zheng TP « Efficacy and safety of cimicifuga foetida extract on menopausal syndrome in chinese women » Chin Med J 2013 ;126(11) :2034-8
  18. Tanmahasamut P « Cimicifuga racemosa extract for releaving menopausal symptoms : a randomized controled trial » Climacteric 2015 Feb ;18(1) :79-85
  19. CappelliV « Evaluation of the efficacy of a new nutraceutical product in the treatment of postmenoppausal symptoms » Minerva Ginecol 2015 Dec ;67(6) :515-521
  20. Bommer S « First time proof of sage’s tolerability and efficacy in menopausal women with hot flushes » Adv Ther, 2011

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Anne-Laure
Anne-Laure
4 années il y a

Bonjour Dr D’Oro,

Merci beaucoup pour tous ces précieux conseils.
Vous parlez des probiotiques (et prébiotiques) pour pouvoir convertir les phyto-oestrogènes. Y’at-il des souches plus adaptées que d’autres ?
Et qu’en est-il pour pouvoir convertir la testostérone ?
Ou de manière générale y-a-t-il des probiotiques qui sont plus aptes à fabriquer des hormones ?

Au plaisir de vous lire

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