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LES ALLERGIES, Partie 3 : Intérêt de la micronutrition et de la prise en charge de l’intestin

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Introduction

Daallergies3-1ns la partie 1, nous avons vu que les allergies sont déclenchées ou aggravées par de nombreux coupables se trouvant dans notre environnement extérieur ou intérieur (maison) et que notre alimentation ainsi que la gestion de notre stress joue également un rôle significatif sur l’importance de nos allergies.

Dans la partie 2, nous avons vu comment éviter les facteurs déclenchants de notre environnement et comment renforcer notre immunité par une alimentation saine et une gestion du stress.

Dans cette 3ème partie, nous allons comprendre comment  la micronutrition et la prise en charge de notre intestin peuvent nous aider à mieux contrôler l’allergie.

Le contrôle du stress oxydant

allergies3-2Le stress oxydant peut provoquer directement une constriction des muscles autour de l’arbre bronchique, induire une hypersensibilité bronchique ou augmenter les sécrétions bronchiques. La pollution de l’air, à travers une réponse inflammatoire aux polluants, peut par exemple déclencher un stress oxydatif au niveau bronchique déclenchant ou aggravant un asthme. Dans la stratégie nutritionnelle pour l’asthme, il est important d’avoir suffisamment de défenses antioxydantes. Il est démontré que les gens souffrant d’asthme ont des niveaux d’antioxydants (vitamines A,C,E) plus faibles (1). De plus, ceux qui souffrent d’asthme sévère ont des niveaux d’antioxydants plus faibles que ceux qui ont un asthme modéré (2). Ces niveaux peuvent s’améliorer par supplémentation. Le stress oxydatif dans les voies respiratoires peut être amplifié par l’effet synergique du pollen et des particules du diesel (3). La consommation de légumes, de fruits, d’épices et d’oméga 3 peut inhiber l’excès de stress oxydatif.

En effet, on constate que les gens qui consomment une alimentation antioxydante riche en fruits et légumes réduisent la fréquence et la sévérité de leur asthme par rapport à ceux qui suivent une diète occidentale classique (western diet) faible en légumes et en fruits. Le glutathion est probablement notre meilleur antioxydant. En plus, c’est un puissant détoxifiant et régulateur de notre immunité. Il joue un rôle important pour maintenir la santé de nos poumons, nez et sinus. C’est probablement l’antioxydant majeur pour protéger notre système respiratoire. Il existe de multiples approches pour augmenter le niveau de glutathion dans le corps.

La protéine du petit lait (Whey protein)

La protéine du petit lait contient de la cystéine qui est un des composés majeurs pour la construction du glutathion. Une étude a montré chez des personnes ayant un asthme d’effort que la prise de 30 gr de protéines du petit lait (non dénaturées) pendant un mois améliorait le peakflow après effort (4). Bien entendu, il faut éviter cette protéine chez ceux qui ont une allergie aux produits laitiers, ce qui correspond à 10 % des asthmatiques.

La N-Acetylcystéine (NAC)

C’est un acide aminé rapidement absorbé, nécessaire à la construction du glutathion, que l’on trouve facilement sous forme de complément alimentaire. La NAC permet de soulager des crises d’asthme, spécialement quand l’air est pollué. Des chercheurs de l’University of British Columbia ont montré un effet protecteur de la NAC chez les asthmatiques exposés aux fumées de diesel (5). Cet effet protecteur était dû à une diminution du stress oxydatif. Le timing de ce supplément est important. Il a une très courte durée de vie. Il est conseillé de le donner 3x par jour à la dose de 600 mg.

Le sélénium, le magnésium

Le sélénium est un minéral essentiel qui a beaucoup de vertus dont une est d’aider le glutathion à faire son travail. Il soutient l’enzyme antioxydante qui s’appelle le glutathion peroxydase et cette enzyme a besoin du sélénium pour bien fonctionner.

Lors d’allergie, on observe fréquemment une carence en sélénium (6,7). La noix du Brésil est l’aliment le plus riche en sélénium et deux noix par jour apportent la dose nutritionnelle nécessaire. La viande et le poisson, les céréales complètes ou des produits laitiers sont de bonnes sources de sélénium.

Le magnésium est un minéral essentiel dans plusieurs centaines de réactions biochimiques dans notre corps. Une grande consommation d’aliments riches en magnésium est associée avec une diminution des risques d’inflammation et une diminution de l’hyperréactivité bronchique (8). Chez des adolescents souffrant d’asthme qui avaient besoin de corticoïdes en spray, la prise de 300 mg de magnésium pendant 8 semaines avait réduit les symptômes de l’asthme permettant de réduire les doses de stéroïdes (9). Afin d’améliorer le status en magnésium, il est conseillé d’augmenter les aliments riches en magnésium tels que les légumes verts comme le brocoli, les légumes à feuilles vertes, les haricots, les noix, etc.. Le stress peut vider nos réserves de magnésium en augmentant son élimination par le rein. Un grand stress et une carence en magnésium sont un cercle vicieux qui nécessite d’être contrôlé.

Le zinc et la vitamine D

Le zinc joue un rôle important dans l’immunité et la santé de la muqueuse intestinale. En cas de déficit, un apport de 30 mg élément est conseillé. La vitamine D possède des vertus immunomodulatrices importantes. Chez les enfants souffrant d’asthme et de maladies allergiques, il existe une forte corrélation avec une carence en vitamine D (10). D’autres études montrent qu’une carence en vitamine D est un prédicteur de l’asthme chez l’enfant (11,12).

Le rôle des bonnes graisses

allergies3-3Les graisses omega 3 (EPA et DHA) ont la capacité d’inhiber l’activité de NOX, ce qui explique l’effet positif des oméga 3 dans l’asthme. Une étude a montré que de faibles apports d’omega 3 pouvaient doubler le risque de l’asthme. À l’inverse, de plus grands apports d’aliments riches en oméga 3 permettent de mieux contrôler l’asthme (13).

Dans une étude randomisée double aveugle, des chercheurs ont donné de l’huile de poisson pendant un an à un groupe d’asthmatiques versus placebo. Après neuf mois, il y a eu une nette amélioration des mesures de peak flow dans le groupe oméga 3 par rapport au groupe placébo (14). Dans une autre étude italienne, des chercheurs ont administré 3 gr par jour d’oméga 3 pendant un mois à des personnes souffrant d’asthme saisonnier montrant une nette réduction de l’hyperréactivité bronchique par rapport à un groupe placebo. Après un mois d’arrêt de traitement, les améliorations ont disparu indiquant la nécessité de poursuivre ce traitement au long cours (15). Il existe de nombreuses alternatives aux huiles de poisson comme l’huile de périlla ou l’huile de moule verte riche en oméga 3.

Il existe toutefois un acide gras oméga 6 pouvant jouer un rôle favorable dans le contrôle de l’inflammation, l’acide gamma-linolénique (GLA). Il est important chez certaines personnes de corriger des déficits en GLA de façon concomitante avec les oméga 3. Les sources les plus connues de GLA sont l’huile de bourrache, l’huile d’onagre.

Un mélange de GLA (750 mg/j) et d’EPA (500 mg/j) a été donné à des personnes souffrant d’asthme, ce qui a permis une nette diminution des leucotriènes et une nette réduction des symptômes de l’asthme par rapport au groupe placebo (16).

A contrario, les graisses TRANS ont un effet négatif sur la santé. Une étude évaluant les comportements alimentaires d’un demi-million d’enfants (International Study of Asthma and Allergies in Childhood) a identifié les graisses TRANS comme le facteur diététique le plus important associé au développement d’un asthme (17).

En conclusion, le meilleur moyen d’avoir un apport sain et équilibré des graisses, c’est d’éliminer les sources de graisses TRANS, augmenter les aliments riches en oméga 3 et réduire ceux riches en oméga 6.

Agir sur le microbiote

Il faut se rappeler que 70 % des cellules immunitaires se trouvent sous la muqueuse de l’intestin. En temps normal, notre intestin réagit de façon saine en tolérant les aliments. Ce processus actif est sous le contrôle des cellules immunitaires T régulatrices. Notre intestin a plus de 100 000 milliards de bactéries, incluant des milliers d’espèces différentes , des levures et des virus. Collectivement, on parle du microbiote. De nombreuses recherches ont montré que ces germes influencent notre santé de multiples façons. La diminution de la biodiversité de la flore intestinale prédispose les gens à souffrir d’allergie, probablement par affaiblissement des défenses immunitaires protectrices (18). Les microbes tapissent également nos muqueuses et notre peau et l’utilisation de savons ou shampooings antimicrobiens ainsi que la prise d’antibiotiques abîme cet écosystème primordial pour nous protéger. On constate par exemple que les microbes qui colonisent les voies respiratoires chez les asthmatiques sont différents de ceux qui n’ont pas d’asthme. Ces microbes se développant dans les bronches des asthmatiques provoquent plus d’inflammation que les microbes chez les non-asthmatiques (19).

La question est de savoir si les probiotiques actuels sur le marché peuvent aider pour les maladies allergiques. En effet, les probiotiques ont la capacité de moduler notre immunité antiallergique en renforçant notre immunité cellulaire (TH1) et nos cellules T régulatrices qui ont un effet immunorégulateur (20,21). De nombreuses recherches ont étudié l’impact de souches de probiotiques dans diverses maladies comprenant des maladies allergiques comme l’asthme. Certaines recherches montrent qu’une supplémentation avec des souches sélectionnées de Lactobacillus et Bifidobactéries peut être utile pour contrôler l’inflammation et les symptômes dans l’asthme allergique (22,23). Toutefois, plusieurs publications évaluant l’ensemble des études sur le sujet estiment qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour la prescription de probiotiques autant en prévention qu’en traitement (24,25) sauf peut-être en prévention chez la femme enceinte et chez le nourrisson à risque d’atopie (26). Récemment, les nutritionnistes s’intéressent aux produits lactofermentés qui ont l’avantage d’être des souches de probiotiques variés, contenant des prébiotiques et divers antioxydants. Par exemple, plusieurs études ont montré l’effet positif du kéfir sur le microbiote et les maladies allergiques comme l’asthme (27,28,29).

Guérir la muqueuse intestinale

Une des théories pour comprendre certaines maladies inflammatoires, auto-immunes ou allergiques est celle du leakygut, à savoir l’hyperperméabilité intestinale. Dans le leaky gut, la fonction barrière de notre muqueuse intestinale est compromise et la tolérance orale dysfonctionnelle, créant un cercle vicieux. L’exposition d’allergènes alimentaires crée des réactions allergiques qui secondairement enflamment la muqueuse de l’intestin et rend l’intestin encore plus perméable à l’entrée de toxines, de fragments bactériens ou alimentaires.

allergies3-4Associé au leaky gut, on retrouve souvent une dysbiose intestinale avec réduction des Lactobacillus et Bifidobacteries, ainsi qu’une altération de la fonction d’assimilation de la muqueuse intestinale avec réduction de micronutriments comme le fer, le zinc ou la vitamine D. Toutefois, dans ce domaine, les études scientifiques manquent quant à l’impact d’une prise en charge du leaky gut sur les maladies allergiques. D’un point de vue pratique, la prise en charge d’une hyperperméabilité de la muqueuse intestinale est souvent utilisée en micronutrition pour réduire l’entrée d’antigènes tels que des fragments bactériens ou alimentaires afin de moins perturber le système immunitaire.

La première étape est d’éviter ce qui abîme la muqueuse intestinale

Cela comprend la prise de certains médicaments tels que les AINS incluant l’aspirine et l’ibuprofène (30). Il faut également traiter les infections digestives, car elles entretiennent une inflammation de la muqueuse intestinale. Ainsi, dans les allergies alimentaires, on retrouve fréquemment des parasites comme le giardia Lamblia, des amibes ou des levures comme le candida albicans (31). Certaines allergies peuvent se résoudre en identifiant et traitant des infections GI non suspectées. Il faut également éviter les aliments pouvant créent un leaky gut. En premier lieu, une alimentation occidentale riche en sucres et farines raffinées peut favoriser à elle seule une perméabilité intestinale. La consommation d’alcool peut également être responsable d’une inflammation de la muqueuse (32). Bien entendu, le fait de consommer des aliments non tolérés peut provoquer un leaky gut et une inflammation de la muqueuse (33). Toutefois le rôle des IgG alimentaires reste très controversé et récemment des études semblent montrer que c’est la biodiversité de la flore intestinale qui est déterminante chez les gens qui sont intolérants à divers aliments plutôt que les anticorps contre les aliments (IgG) (34). Cet élément semble indiquer que l’enrichissement du microbiote (pro et prébiotiques) est plus important que les exclusions alimentaires.

La deuxième étape est celle de réensemencer l’intestin avec de bonnes bactéries

Plusieurs études ont montré un impact favorable dès la prise de probiotiques sur la perméabilité intestinale (35,36). Divers probiotiques peuvent aider dans le leaky gut. Il n’y a pas une souche particulière spécifique. Certains pourront préférer des produits lactofermentés comme le kimchi, le kéfir, etc.. Chacun a un besoin particulier de certains probiotiques et pas d’autres. Si la prise de probiotiques est accompagnée de ballonnements, de gaz, de constipation ou de diarrhée, il se peut que ce ne soit pas les bons probiotiques. Toutefois, certaines souches sont assez recommandables telles que le lactobacillus plantarum (37) qui améliore le leaky gut dans des essais cliniques ainsi que le Bifidobacterium infantis qui agit sur le leaky gut et sur les T reg (38).

La troisième étape est de cultiver correctement ces bonnes bactéries

Il faut cultiver son sol avec une alimentation riche en prébiotiques, ce qui est une étape essentielle pour guérir d’un leaky gut (39,40). Les prébiotiques sont des fibres solubles non digérées qui vont nourrir spécifiquement nos bonnes bactéries. On retrouve ces prébiotiques dans les aliments tels que les asperges, les légumineuses, les petits pois, les patates douces, les artichauts, etc..

En résumé

Nous avons vu que la micronutrition avait toute sa place dans la prise en charge des maladies allergiques. En effet, de nombreux micronutriments jouent un rôle important dans la régulation du système immunitaire et que la correction de déficits micronutritionnels est indiquée dans la prise en charge des allergies particulièrement afin de contrôler l’inflammation et le stress oxydatif et de mieux réguler l’immunité antiallergique par une prise en charge également de l’intestin.

Dr. A. D’oro

LES ALLERGIES toujours plus nombreuses, Partie 1 : Mise au point sur les coupables

LES ALLERGIES, Partie 2 : Contrôler les facteurs déclenchant et renforcer son immunité

Les ALLERGIES Partie 4 : Le rhume des foins et l’asthme

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