La Femme

Ingrédients d’une grossesse réussie

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1ère Partie : Grossesse à risque, rôle de l’alimentation et de la micronutrition

Introduction

La qualité de l’alimentation de la femme enceinte est un élément important pour le fœtus et la mère durant la grossesse. Nous verrons que les problèmes de diabète gestationnel sont en augmentation et découle en grande partie d’une alimentation déséqulilibrée, de plus l’excès de poids augmente le risque de complication chez le fœtus surtout lors d’obésité. Concernant la micronutrition, nous nous pencherons sur certains micronutriments essentiels et encore peu connus malgré de nombreuses publications médicales récentes.

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Le diabète gestationnel en augmentation

Le diabète gestationnel (DG) est en augmentation constante dans notre société. De plus, le diabète gestationnel est accompagné par une augmentation des complications fœtales et néonatales, sans compter les risques pour la mère de développer ultérieurement un diabète. Depuis plusieurs années, des études médicales essayent de comprendre l’impact de l’alimentation sur le risque de diabète gestationnel. Les constats sont inquiétants, la plupart des femmes souffrant d’un diabète gestationnel ne consomment pas les besoins de référence en apport de folates, fibres, vitamine D, iode et fer. De plus, on retrouve fréquemment un excès en graisses saturées, une carence en acides gras polyinsaturés, des excès en sel et en hydrates de carbone à index glycémique élevé (1).

De plus en plus de spécialistes sont convaincus que des mesures diététiques pourraient avoir un effet favorable préventif sur le diabète gestationnel.

Par exemple, une étude finlandaise a intégré 4 consultations diététiques centrées sur la qualité des apports alimentaires chez des femmes à risque de diabète gestationnel. Les résultats sont encourageants puisque les femmes bénéficiant de conseils alimentaires (par rapport à celles qui n’en avaient pas) avaient des apports plus importants en fruits et légumes, en fibres avec moins de graisses saturées et plus de bonnes graisses polyinsaturées (2).

Une autre étude randomisée finlandaise de 2012 avait également étudié chez les femmes à risque de DG, l’impact de conseils diététiques sur la qualité des apports nutritionnels ainsi que sur la prise de poids de la mère et du poids du nouveau-né. Les femmes qui suivaient ces interventions avaient consommés plus de bonnes graisses polyinsaturées et pris moins de poids durant leur grossesse et le poids du nouveau-né était augmenté sans effet de macrosomie (3).

Actuellement toutefois, les nombreuses études d’intervention alimentaire ne nous permettent pas de déterminer l’impact réel de ces mesures sur le risque de diabète gestationnel (4), ce qui reste certain c’est qu’une alimentation saine durant la grossesse est importante pour le développement normal du fœtus.

Etre obèse durant la grossesse augmente le risque de mort du fœtus ou du nourrisson

Une étude médicale analysant une cohorte de 41 000 grossesses (5) a montré que les femmes qui sont obèses durant le début de leur grossesse ont deux fois plus de risque de perdre leur enfant dans leur ventre ou rapidement après la naissance. En effet, cette étude montre qu’en moyenne 16 fœtus meurent pour chaque 1000 naissances chez les femmes obèses alors que le risque n’est que de 9 décès pour 1000 naissances chez les femmes non obèses. En contre partie, les chercheurs n’ont pas trouvé de relation entre la perte du fœtus et les femmes maigres.

Les chercheurs ne sont pas sûrs du mécanisme qui augmente le risque de décès du fœtus chez les femmes obèses, ils pensent que cela pourrait être dû à une augmentation du risque de pré-éclampsie. La pré-éclampsie peut réduire le flux sanguin vers le placenta, et pourrait avoir comme conséquence un ralentissement de la croissance du fœtus, un bas poids à la naissance et des problèmes d’ancrage du placenta. Les femmes obèses ont plus fréquemment une tension artérielle plus élevée ce qui prédispose à la pré-éclampsie. Il est dès lors important chez les femmes obèses qui désirent un enfant d’en parler à leur médecin afin de s’occuper de leur surpoids. Toutefois, chez les femmes obèses qui sont déjà enceinte, la priorité est d’avoir une alimentation saine et équilibrée afin d’amener tous les micronutriments nécessaires à l’enfant et à la mère plutôt qu’essayer de perdre du poids avec le risque d’avoir des apports alimentaires déséquilibrés ou insuffisants.

Les édulcorants artificiels favorisent le risque de prématurité

D’autre part, il faut éviter de croire que la consommation de sucres artificiels par exemple dans les sodas light pourrait être une alternative au sucre. Surtout si l’on tient compte d’une étude de 2010 évaluant (6) environ 60 000 femmes enceintes au Danemark. Les auteurs ont constaté que les femmes qui consommaient un soda light par jour augmentaient leur risque d’avoir un enfant prématuré de 38% et celles qui consommaient au moins quatre sodas light augmentaient leur risque de 78%. Une explication pourrait être dûe aux apports d’aspartame qui peuvent se transformer dans l’organisme en formaldéhyde et en acide formique qui sont deux produits toxiques. Ces substances peuvent s’accumuler dans le corps et ont été mis en relation avec des risques de prématurité chez les primates.

Des micro-nutriments particulièrement importants

Certains micronutriments ont une importance documentée pour le bon développement du fœtus tels que l’acide folique ou le fer. Dans ce chapitre, nous allons parler de trois micronutriments dont l’impact sur la santé de la mère ou du fœtus est encore négligé.

 grossesse-omega3Carence fréquente en acides gras Oméga 3

Les acides gras polyinsaturés oméga 3 sont particulièrement importants et nécessaires pour le développement du placenta et du cerveau du fœtus. On sait que l’augmentation des apports d’oméga 3 chez la mère est associée à une amélioration de la santé de la mère et de l’enfant. Les recommandations diététiques des associations américaines et canadiennes insistent sur une consommation d’au moins 500 mg d’oméga 3 à longues chaines chez tout adulte et les recommandations européennes parle d’au moins 200 mg de DHA chez les femmes enceinte ou allaitante.

Dans une étude récente de 2015 (7), on a analysé les apports d’oméga 3 dans l’alimentation de 600 femmes enceintes à chaque trimestre ainsi qu’à 3 mois post-partum.

75% des femmes enceintes étaient déficientes en oméga 3. Les apports alimentaires sous forme de poissons (souvent le saumon) étaient souvent insuffisants. Celles qui prenaient un supplément de DHA avaient 11 fois plus de chance d’atteindre les valeurs recommandées. Ces constats semblent indiquer la nécessité de prendre un supplément durant la grossesse.

La vitamine D, une vitamine de plus en plus essentielle

On connaît de mieux en mieux le rôle important de la vitamine D, non seulement pour la protection de l’ostéoporose mais également pour ces effets protecteurs au niveau de l’immunité et du cancer.

Des études récentes révèlent également un rôle important pour réduire les risques de complications lors de la grossesse, particulièrement pour la pré-éclampsie. Ainsi, une étude récente de 2014 a comparé le taux de vitamine D sanguin (à 26 semaines de gestation) de plus de 700 femmes qui ont développé par la suite une pré-éclampsie à un collectif de futures mères qui n’ont pas développé la maladie. Les résultats ont montré qu’une diminution du taux sanguin de vitamine D amenait un risque plus élevé de développer une forme sévère de pré-éclampsie (8). Une autre étude récente montre que la vitamine D a un impact protecteur contre la prématurité (9) ou le risque de faible poids à la naissance (10).

L’iode nécessaire pour protéger le développement du cerveau de l’enfant

L’American Academy of Pediatrics Concil on Environmental Health a confirmé l’année dernière que les femmes enceintes sont déficientes en iode et qu’une supplémentation est nécessaire pour protéger le développement du cerveau de leurs enfants. En effet, la plupart des aliments transformés sont déficients en iode. Le Dr Loralei Thornburg (une experte de la grossesse du centre médical universitaire de New York) affirme qu’une diète riche en iode est primordiale. En effet, l’iode est nécessaire pour fabriquer correctement les hormones thyroïdiennes qui sont requises pour le développement du cerveau de l’enfant avant et après la naissance (11). Les carences importantes en iode sont actuellement rares toutefois les carences légères ou modérées sont fréquentes et peuvent engendrer des problèmes neurocognitifs (12)

Diverses études de population dans le monde ont récemment confirmé la carence d’iode généralisées des femmes enceintes (13, 14,15). Les auteurs de ces études s’inquiètent des conséquences de cette carence pour le développement correct du fœtus et surtout du manque de connaissance de la plupart des médecins dans ce domaine. Ainsi une étude de 2015 a évalué les connaissances, attitudes et croyances des médecins concernant les problèmes thyroïdiens et les besoins en iode de la femme enceinte. Seulement 32,7% des médecins généralistes et 17,8% des gynécologues connaissaient les valeurs correctes de la TSH durant la grossesse et 67% des médecins de familles croyaient (de façon erronée) qu’une complémentation en iode n’était pas nécessaire (16).

Les apports conseillés sont variables selon les spécialistes. On reconnaît qu’il faut au moins conseiller les apports minima de 150 microgrammes par jour. De nouvelles recommandations pour les femmes enceintes ou allaitantes suggèrent des doses plus optimales variant de 300 à 1000 microgrammes de iode par jour. Certaines études sur des modèles animal suggèrent que la complémentation doit se faire le plus vite possible au début de la grossesse afin d’améliorer le développement du cerveau (17).

2ème Partie : ALIMENTATION SAINE ET PEU DE STRESS PROTEGE LA SANTE FUTURE DE L’ENFANT

Les preuves scientifiques s’accumulent ces dernières années démontrant que le modèle alimentaire de la mère durant la période de grossesse joue un rôle essentiel pour la santé future de l’enfant. En effet, l’environnement nutritionnel dans lequel baigne le fœtus va déterminer l’état de santé de son futur métabolisme et déterminer une plus grande susceptibilité pour diverses maladies chroniques. De façon identique, des études se penchent sur l’impact du stress prénatal sur la santé futur de l’enfant. Ces travaux semblent confirmer qu’un événement stressant important chez la femme enceinte peut déterminer dans le futur des problèmes de santé pouvant comprendre des troubles du comportement alimentaire, un risque accru d’obésité ou des troubles de l’immunité.

On peut dès lors se demander si les femmes enceintes ne pourraient pas bénéficier de conseils nutritionnels et de gestion du stress afin d’éviter au futur enfant des risques de maladies métaboliques.

Les choix alimentaires avant et durant la grossesse programment les maladies futures de l’enfant

Ces dernières décennies, la société occidentale est confrontée à un nouveau challenge nutritionnel, on constate clairement une augmentation de l’obésité maternel et de la suralimentation pendant la grossesse particulièrement des aliments gras et sucrés. En effet, des études médicales récentes (19,20,21) ont montré qu’un excès d’apport calorique ou /et une nourriture trop grasse et sucrée pendant la grossesse favoriseraient chez l’enfant le risque d’obésité, d’insulino-résistance et de maladie métabolique, plus tard dans sa vie. Considérant l’épidémie actuelle d’obésité et de maladies métaboliques (diabète), une réflexion urgente est nécessaire afin de développer des stratégies de soutien nutritionnel chez la femme enceinte afin de rompre le cycle intergénérationnel d’obésité (22).

Une équipe de scientifiques de l’université d’Adelaïde en Australie a expliqué dans une publication médicale de 2013 (18) comment le fait de manger une alimentation junk-food (riche en sucres et graisses saturées) peut altérer la régulation de la dopamine et des opioïdes du cerveau du fœtus programmant ainsi plus tard une addiction aux aliments gras et sucrés. En effet, les opioïdes sont des substances chimiques cérébrales qui sont secrétées quand la mère mange des aliments riches en graisses et en sucres et qui provoquent secondairement une augmentation de la dopamine augmentant la sensation de bien-être. Le fœtus baignant dans ce milieu perturbé développera plus tard une perte de sensibilité aux opioïdes ce qui l’obligera à manger plus gras et sucrés pour ressentir le même bien-être. Les conséquences sont que l’enfant à l’âge adulte aura beaucoup plus de risque d’obésité et de maladies chronique

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Le stress prénatal favoriserait des troubles futurs du comportement alimentaire

On sait ces derniers temps que les mères exposées à un stress durant la grossesse ont des enfants qui souffrent par la suite plus fréquemment de troubles émotionnels et du comportement.

Ces dernières années, les chercheurs voulant évaluer l’impact du stress prénatal sur l’enfant, ont utilisé comme modèle d’étude, l’impact du stress chez la mère lors de catastrophe naturel.

Ainsi une étude récente a évalué un groupe de femmes ayant subi un stress important suite à une tempête de neige en 1998 (Quebec ice storm cohort ) alors qu’elles se trouvaient au 3ème trimestre de grossesse. Les enfants devenus adolescents (13 ans) ont montré statistiquement une augmentation des troubles alimentaires de type anorexie ou boulimie (23).

Une autre étude récente de 2015 a suivi des femmes enceintes qui ont subi un grand stress lors d’une forte inondation (Iowa flood Study). Les enfants ont été évalué à 2 ans et demi et 4 ans. Les mesures ont montré une plus grande tendance à l’obésité de ces enfants (24). Ces résultats renforcent l’hypothèse qu’un stress prénatal augmente les risques d’adiposité plus tard chez l’enfant indiquant que cette période prénatal est sensible à un environement stressant. Ces études se multiplient, cherchant à évaluer les concéquences du stress prénatal sur la santé future de l’enfant (8,9). En attendant, on ne peut que suggérer aux femmes enceintes d’éviter les situations trop stressantes et de choisir un environnement positif et serein.

Références :

  1.  « Higher glycemic load diet is associated with pooer nutrient intake in women with gestionnal diabètes mellitus » Louie JC Nutr Res 2013 Apr ;33 :259-65
  2. « Effects of dietary counselling on foods habits and dietary intake of Finnish prégnant women at increased risk for gestional diabètes- a secondary analysis of a cluster-randomized controlled trial » Kinnunen TI Matern Child Nutr 2014 Apr ;10(2) :184-97
  3. « Effect of intensive counselling on the quality of dietary fats in pregnant women at High risk of gestional diabètes mellitus » Korpi Br J Nutr, 2012 ; 108(5) :910-7
  4. « Different types of dietary advice for women with gestational diabètes mellitus » Hans S. Cochrane Database Syst Rev, 2013 Mar 28 ;3
  5. « Maternal body mass index and the risk of fetal and infant death: a cohort study from the North of England. » Bell et col Hum Reprod. 2011 Jun;26(6):1501-11. doi: 10.1093
  6. « Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm delivery : a prospective cohort study in 59 334 Danish prégnant women » Thorhallur I.American Journal of Clinical Nutrition, Sept 2010
  7. « Women who take n-3 long-chain polyunsatured fatty acid suppléments during pregnancy and lactation meet the recommended intake » Jia x Appl Physiol Nutr Metab. 2015 May ; 40(5) :474-81
  8. « Maternal vitamin D status and the risk of mild and severe preeclampsie » Bodnar LM, Epidemiology, 2014 Mar ; 25(2) :207-14
  9. « Early-pregnancy vitamin D deficiency and risk of preterm birth subtypes » Obstet Gynecol 2015 Feb ; 125 :439-47
  10. «  Maternal vitamin D status and Small-for-gestational-age … » Obst Gynecol 2014 Jan ;123 :40-8
  11. http://www.reuters.com/article/2014/05/26/us-pediatrics-women-vitamin-idUSKBN0E616X2014052
  12. « Neurocognitive outcomes of children secondary to mild iodine deficiency in prégnant women » Caron P. Ann Endocrinol 2015 Apr 28
  13. « Iodine deficiency during pregnancy : a national cross-sectional Survey in Latvia » Public Health Nutrition 2015 Mars 3 :1-8
  14. « Iodine and pregnancy- a UK cross-sectionnal Survey of dietary intake,knowledje and awareness » Br J Nutr. 2015 May 26 :1-10
  15. « Urinary iodine level and its déterminants in prégnant women of Shangai China » Br J Nutr. 2015 May :113 :1427-32
  16. « Knowledge, attitudes and behaviors of physicians towards thyroid disorders and iodine requirements in pregnancy » J Endocrinol Invest. 2015 Apr 2t
  17. « Treatment with iodine in Pregnant Rats with Marginal Iodine Deficiency. Improve cell migration in the developing brain of the Progeny » Mol Neurobiol. 2015 May 12
  18. « A maternal junk food diet reduces sensitivity to the opioid antagonist naloxone in offspring postweaning » Muhlhausler BS, Can J Physiol Pharmacol 2013 Jun :91(6) :421
  19. « The early origins of food préférences :targeting the Windows of development » Gugusheff JR   FASEB J : 2015 ;29 :365-73
  20. « Pregnancy, obesity and insulin résistance : maternal overnutrition and the target Windows of fetal development » Muhlhausler BS, Horm Mol Biol Clin Investig. 2013 Sep :15 :25-36
  21. « Maternal junk food feeding of rat dams alters food choices and development of the mesolimbic reward pathway in the offspring » Ong ZY, FASEB J, 2011 Jul :25 : 2167-79
  22. « Nutritional approaches to breaking the intergenerational cycle of obesity » Mulhausler BS, Can J Physiol Pharmacol. 2013 Jun ; 91 : 421-8
  23. « A prospective study of effects of prénatal maternal stress on later eating-disorder manifestations in affected offspring : Preliminary indications based on the project ice Storm cohort » Int J Eat Disord 2015 Mar 23
  24. « Prenatal stress due to a natural disaster predicts adiposity in childhood : the Iowa Flood Study » J Obes 2015
  25. « Prenatal maternal stress predicts réductions in CD4+ lymphocytes, increase in innate-derived cytokynes and a Th2 shift in adolescent : Project Ice Storm » Physiol Behav 2015 May 15 :144 :137-45
  26. « QF2011 : a protocol to study the effects of the Queensland flood on prégnant women, their pregnancies and their children’s early development » BMC Pregnancy Childbirth 2015 May 6 :15 :109

 

 

 

 

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Sophia
8 années il y a

Merci pour le partage ! c’est bon de le savoir

Anouk
Anouk
8 années il y a

Merci pour cet article, c’est très intéressant et va probablement orienter ma façon de vivre lors d’une grossesse!

Winter
7 années il y a

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7 années il y a

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7 années il y a

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Émilie Achin
7 années il y a

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6 années il y a

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Jeanp-Paul AGBOGLAN-N
Jeanp-Paul AGBOGLAN-N
6 années il y a

Cet article est très intéressant pour moi car me permet de faire des sensibilisations aux femmes et surtout les femmes enceintes.

Stepha
5 années il y a

Merci pour le partage ! C intéressant

Medespoir
4 années il y a
Répondre à  Stepha

Oui, Tres bon article

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4 années il y a

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4 années il y a

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4 années il y a

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4 années il y a

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4 années il y a

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lara
4 années il y a

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lara
4 années il y a

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3 années il y a

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tegcenter
3 années il y a

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