Activer nos mitochondries par l’endurance, la force et la nutrition
En tant que médecin nutritionniste, je vois chaque semaine des femmes et des hommes convaincus que leur fatigue chronique vient d’un « manque de carburant » ou d’une « mauvaise thyroïde ». Parfois c’est vrai. Très souvent, c’est surtout un oubli : nous avons négligé l’organe le plus vaste et le plus modulable de notre corps, le muscle squelettique. Le muscle est un organe à part entière, déterminant pour la longévité, la composition corporelle et le métabolisme énergétique. Il abrite l’essentiel de nos mitochondries — ces usines bioénergétiques intracellulaires qui convertissent nos substrats (glucose, acides gras, corps cétoniques) en ATP, la monnaie énergétique universelle (1-3). Quand le muscle va bien, les mitochondries prospèrent. Quand il s’atrophie ou s’engraisse de l’intérieur, les mitochondries se grippent, avec à la clé insulinorésistance et baisse de la capacité oxydative (3,5,6). Et notre énergie, notre glycémie, notre immunité et notre cerveau en paient le prix.
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