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Approche holistique du cancer Partie 6: Recommandations pratiques et exemple de prise en charge

Partie 1 : Diète anti-cancer, jeûne et détoxification

Partie 2 : Soutenir son microbiote et renforcer son immunité  

Partie 3 : Calmer son inflammation et son stress oxydatif

Partie 4 : Eviter la propagation du cancer et équilibrer ces hormones

Partie 5 : Gérer son stress et transformer ces émotions négatives en forces positives

Partie 6. Recommandations pratiques et exemple de prise en charge

Introduction

Vous avez reçu beaucoup d’informations jusqu’à présent et cela peut prendre du temps d’intégrer tous ces concepts. Il s’agit de s’engager selon ses ressources et de faire au mieux. Pour cela, il est utile de recevoir des recommandations plus pratiques, afin de mettre en place ces changements. Ces explorations commencent bien entendu dans la cuisine et certaines stratégies peuvent vous aider. N’oubliez pas que ce processus doit se faire dans la curiosité, l’engagement et la bonne humeur. C’est votre vie que vous prenez en main. Changer doit être une expérience positive.

Recommandations pratiques : se préparer

1.     Anticiper vos menus

La première recommandation est d’anticiper vos menus à l’avance, voir même une semaine à l’avance, sinon vous risquez de vous retrouver affamé ou pris de compulsions difficiles à stopper. Commencer à envisager, sur un carnet ou votre ordinateur, les repas de midi et du soir sur une semaine. Cela vous permet par la suite de faire une liste de shopping correspondant à vos menus. Vous pouvez vous inspirer de recettes cétogènes dans divers livres tels que « Céto cuisine », « le Grand livre de l’alimentation cétogène », « LowCarb, 101 recettes pauvres en glucides », etc. Il existe également des blogs que l’on peut consulter (taper mots clés : recettes cétogènes), mais surtout ne perdez pas trop de temps sur internet.

2.     Transformer le contenu de votre cuisine

Il est impératif de vous débarrasser de tous les aliments néfastes pour votre santé. Ainsi il faut sortir de son frigidaire tous les sodas ou boissons sucrées, tous les produits laitiers qui ne sont pas bio ou avec du lactose, les œufs non bio, les viandes transformées (bacon, charcuteries qui contiennent le plus souvent des nitrates), les produits transformés qui contiennent divers additifs ou condiments (sucre, gluten, soja, MSG, maïs, etc.) et tous les fruits et légumes non bio (trop de pesticides).

Sortez de vos placards, les farines raffinées, toutes les céréales, que ce soit sous forme de pâtes, crackers, biscuits, etc, pas de sucres sous quelques formes (agave, miel industriel, candi, sirop de maïs, etc.). Enlever les légumineuses ou les produits avec du soja (exception soja fermenté bio). Éliminez toutes les huiles végétales pro-inflammatoires telles que l’huile de tournesol, huile de maïs, huile de soja, huile de carthame, etc.

La cuisine doit être propre et il est préférable d’utiliser des produits de nettoyage bio, sans produits toxiques. On peut choisir des produits à base de vinaigre, de bicarbonate de soude ou avec des huiles essentielles. Il ne faut pas laisser traîner les aliments à l’air trop longtemps pour éviter le développement de moisissures. Il faut également se débarrasser ou ranger toutes les boîtes en plastiques qui peuvent contenir des BPA ou autres composants carcinogènes. Attention aux casseroles ou poêles que vous utilisez. Celles avec du Teflon contenant du PTFE (polytetrafluoro-ethylene) sont toxiques.

La qualité de l’eau que vous buvez ou avec laquelle vous cuisinez est importante pour votre santé. Plus d’une centaine de produits chimiques ont été retrouvés dans l’eau du robinet et, d’autre part, l’eau en bouteille contient des BPA ou PCB qui sont des perturbateurs endocriniens. Il est dès lors utile d’utiliser un système de filtre d’eau avec un filtre à charbon ou un système d’osmose inverse avec reminéralisation.

Il est utile d’investir dans certains appareils tels qu’un extracteur de jus ou une mijoteuse électrique (Crock-pot) pour faire des cuissons lentes.

3.     Remplissez vos placards, frigo et congélateur

Il est bien entendu recommandé d’acheter en priorité des légumes et fruits, frais et congelés (faibles en sucre) ainsi que des épices fraîches puisqu’une grande partie de la diète est végétale. Choisissez des légumes bio, en priorité des légumes verts (kalé, épinards, choux verts, etc.), des crucifères (brocolis, choux-fleurs, etc.), des oignons (poireaux, oignons, ail, etc.) et d’autres légumes de saison. Pour les fruits, on se tourne surtout vers les fruits rouges ainsi que de petites pommes vertes bio qui sont moins riches en sucre. Acheter de la viande bio, si possible élevée en pâturage, des poissons sauvages, des œufs bio, éventuellement du bacon ou des saucisses bio, sans nitrates ou conservant. Il est conseillé de préparer de la soupe d’os (bonebroth) que l’on peut garder 2 à 3 mois en congélateur. Acheter (ou préparés) des légumes fermentés et pour les condiments, ils doivent être bio, sans sucre ajouté, sans gluten, sans conservant.

Stocker dans des boîtes en verre diverses noix (amandes, noix de pécan, macadamia, etc..) et graines (lin, chia, sésame, etc.) ainsi que des farines (amande, coco, châtaigne, sarrasin, etc.). Pour les apports de bons gras, pensez à l’avocat, l’huile de coco ou le lait de coco, les olives ou des huiles MCT. Stockez également dans vos placards, des boîtes de sardines, de thon pêché à la ligne, des sauces sans sucre ajouté. Il est également important d’avoir des bons thés, épices, herbes séchées, champignons séchés. Les épices doivent être variées (origan, basilic, romarin, curcuma, curry, coriandre, thym, poivre de cayenne, etc. Elles représentent des vertus indéniables pour votre santé. Pensez également à des algues comme le nori, le wakamé qui sont des compléments intéressants pour des soupes. Avec un peu de curiosité et de recherche, vous trouverez beaucoup d’aliments sains et bons, faibles en sucre, et compatible avec une diète cétogène. N’oubliez pas que pour réussir un changement d’alimentation, il faut se concentrer sur les aliments à manger et non pas ceux que vous ne pouvez plus manger.

Allez progressivement vers le cétogène, en 3 étapes

Si quelquefois, il peut être nécessaire de passer au cétogène de suite dans le cas d’une maladie très active, dans l’ensemble il est préférable d’aller par étape, car cette diète est un changement radical pour l’organisme. Chaque étape peut durer 2 à 3 semaines, mais globalement, attendez de bien maîtriser une étape avant de passer à la suivante.

Étape 1 : Enlever sucres, céréales à gluten et produits transformés

Pour la personne adepte d’une alimentation occidentale standard riche en sucres et en céréales (pâtes, pains, pizza, etc..), le changement doit se faire progressivement pour ne pas souffrir d’effets de sevrage des glucides (fatigue, irritabilité, céphalées, etc.).

Nous proposons dans cette étape certains changements alimentaires qui peuvent se faire de suite ou progressivement :

  • enlever tous les sucres sous toutes ces formes, au pire si besoin urgent préférer un peu de miel cru de bonne qualité ou du sirop d’érable bio.
  • enlever les farines raffinées blanches et les remplacer par des céréales semi-complètes ou complètes sans gluten (riz, quinoa, sarrasin, millet, etc.)
  • consommer des produits non transformés en majorité (dans la plupart des produits transformés, il y a des sucres cachés et divers additifs toxiques)
  • augmenter la consommation de légumes qui doit progressivement remplir la moitié de l’assiette
  • augmenter la consommation de protéines de bonne qualité. Les protéines réduisent les taux de sucre dans le sang et les compulsions. On a également besoin de protéines pour ne pas perdre du poids et maintenir son immunité et ces neurotransmetteurs.

Éviter le piège des produits sans gluten qui sont souvent des produits transformés (biscuits, pains, pizza, etc.) avec des huiles végétales pro-inflammatoires et amènent finalement plus de sucres que le blé en raison des index glycémiques élevés du maïs et du riz. Il existe des pâtes de bonne qualité. Regarder qu’il n’y ait pas de produits rajoutés et éviter celles qui contiennent du maïs.

Conseil: Dans sa pratique, Karine D’oro (coach en nutrition et gestion du stress) propose de mettre en place ces recommandations selon des bases de chrononutrition qui consistent à privilégier légumes, bonnes graisses et protéines le matin et midi et les féculents le soir.

Par exemple, le matin, on peut envisager des œufs coques avec un demi-avocat et des légumes ou pour des végétariens un muesli sans céréales (voir recettes plus bas). Le midi, c’est surtout poisson ou viande avec des légumes et progressivement augmentation des bonnes graisses et le soir, on va préférer des légumes, de bonnes graisses avec un féculent associé ou non avec une peu de légumineuses (riz, millet, pois chiche, lentilles, etc..).

Étape 2 : Éliminez toutes les céréales et les légumineuses, vive le Paléo

Il s’agit ici d’une alimentation de type paléo. Le concept de la diète paléo est d’enlever tous les aliments qui ne correspondraient pas génétiquement à l’alimentation de l’homme depuis des centaines de milliers d’années, puisque la culture des céréales et des légumineuses ne date que d’environ 10 000 ans. C’est donc une diète essentiellement végétale (fruits et légumes) avec des aliments non transformés comprenant des viandes, poissons et bonnes graisses (huiles, noix, avocat, coco, etc..).

On va continuer progressivement à augmenter la quantité de légumes et surtout augmenter progressivement les graisses en maintenant la possibilité de consommer des fruits divers (en quantité toutefois modérée) et des légumes féculents (patates douces, courges, topinambours, carottes, betteraves) également de façon modérée. Il s’agit d’une phase de transition avec le cétogène, car progressivement on va réduire les légumes et fruits riches en sucres et augmenter parallèlement les bonnes graisses.

Étape 3 : La diète cétogène

Cette étape est donc le but final des adaptations décrites ci-dessus. Il s’agit cette fois d’enlever également les légumes féculents qui amènent trop de sucres. Il faut atteindre une diète qui n’apporte pas plus de 30 gr de glucides par jour, ce qui n’est pas facile à atteindre. Veuillez trouver ci-dessous une liste simplifiée indiquant la teneur en glucides de divers légumes, fruits et noix vous donnant une idée des choix que vous pouvez faire pour maintenir les valeurs de glucides en dessous de 30gr/jour (Annexe A).

Il s’agit d’une phase très riche en légumes. Pour optimiser le pouvoir de guérison de cette diète, chaque jour, vous devez consommer des légumes à feuilles vertes foncées tels qu’épinards ou kalé, etc., chaque jour 2 portions de crucifères (brocoli, chou, etc..), 2 portions d’ail, oignon ou échalote, une portion de champignons médicinaux, des légumes fermentés et une portion par jour d’aliments pouvant inclure des myrtilles, artichaut, asperges, tomates cerises, poivrons, etc. Pour les fruits, vous pouvez consommer un peu de fruits rouges, un peu de pomme verte ou de melon amer (margose).

Il est normal de perdre du poids durant cette phase, ce qui peut alerter la famille et les médecins. Toutefois, nous avons déjà vu qu’il ne faut pas confondre une cachexie due à l’inflammation du cancer et une perte de poids thérapeutique. L’apport de protéines doit être optimal et, si nécessaire, mesurer les taux de protéines et albumine dans le sang. Il est essentiel d’avoir des aliments de qualité optimale, sans pesticides. Si l’on trouve plus facilement des fruits et légumes bios, une viande de qualité bio, de bêtes élevées en pâturage est plus difficile à trouver. Pour le poisson, il est préférable de manger du poisson sauvage de bonne qualité. Éviter les poissons de littoral qui sont souvent plus contaminés. Attention à la cuisson qui doit rester lente pour les viandes et préférer la cuisson vapeur pour les légumes. Essayer de manger le plus possible des produits locaux et de saison. Il existe de multiples recettes cétogènes appétissantes et nourrissantes. On peut même faire des muffins, du pain cétogène, des pancakes et toutes sortes d’autres recettes avec différentes farines cétogènes (farines d’amandes, de coco, de châtaigne, de noisette, etc.). Je vous renvoie à divers livres de recettes cétogènes déjà évoqués ci-dessus.

Intégration des principes d’une approche holistique avec l’exemple de Marie  (cas fictif)

Marie est une femme de 43 ans qui vit seule avec une fille de 12 ans. Il y a quelques mois, on lui découvre un cancer de l’ovaire relativement avancé. Après le choc émotionnel de ce diagnostic, elle est aspirée par un tourbillon médical avec diverses consultations oncologiques et examens complémentaires, suivi rapidement par une série de chimiothérapies toutes les deux semaines. Elle a l’impression de perdre pied, se sent angoissée et d’une certaine manière soumise passivement aux ordres du monde médical. Au moment où elle a l’impression de toucher le fond, elle a un déclic et décide de s’engager activement dans sa guérison. On lui conseille un médecin nutritionniste qui intègre les principes d’une prise en charge plus holistique du cancer. Et dès ce moment, elle commence son voyage de façon plus positive en mettant en place progressivement les recommandations de son nutritionniste.

  1. Suite aux conseils de son nutritionniste, Marie fait un jeûne de 3 jours, 48 h avant la chimiothérapie et 24 h après, afin de réduire les effets secondaires de la chimiothérapie et renforcer ces effets. Après un premier jeûne qui a été relativement contraignant, elle va opter par une diète que mime le jeûne de 4 jours, plus facile à gérer (Prolon), 3 jours avant et un jour après la chimiothérapie.
  2. Marie comprend l’importance de la diète cétogène. Elle décide une mise en place progressive en 3 étapes selon les principes décrits ci-dessous. Pour cela, elle bénéficie des conseils d’une coach en nutrition et elle se documente elle-même en achetant des livres de recettes sur ce sujet. Marie a perdu du poids et les oncologues sont inquiets et lui suggèrent de manger plus de glucides. Toutefois, Marie a compris que la perte de poids durant le cancer (cachexie) est souvent due au cancer lui-même qui stimule la production de messagers de l’inflammation provoquant une perte musculaire. Elle sait que manger des aliments riches en glucides ne fait qu’aggraver la situation, et qu’il est important de maintenir des apports élevés d’acides aminés de haute qualité et de garder les apports de sucres bas (régime cétogène). C’est pourquoi elle fait bien attention à manger des protéines de bonne qualité à chaque repas (œufs, viandes et poissons bio, etc.) et elle rajoute un encas optimal nutritionnellement enrichi en protéines (Annexe B, le Super Shake) au goûter ou au petit déjeuner.
  3. Marie devient consciente de l’importance de détoxifier son organisme en intégrant dans ces repas des aliments détox de façon quotidienne (pissenlit, crucifères, artichaut, betterave, etc.). Marie a également acheté un extracteur de jus et, chaque jour, elle prend plaisir à préparer un jus de légumes, ceci avec beaucoup de créativité. Aujourd’hui son jus comprenait un ½ concombre, 2 branches de céleri, une pomme verte, 2 feuilles de chou kalé, ¼ de citron jaune et un morceau de gingembre. Elle a fait des efforts pour réduire son exposition aux produits chimiques, en mangeant bio, en changeant ces produits de nettoyage et de soins du corps par des produits bio, sans conservant toxique. Elle fait également un sauna 2 x par semaine. Avant son sauna, elle prend le temps de se frotter au gant de crin et prend 100 mg de Niacin (B3), le ventre vide. Elle fait attention de bien boire en suffisance (environ 2 litres par jour), une eau filtrée. Au début, elle a utilisé un filtre Brita au charbon actif puis rapidement elle a investi dans un système de filtre connecté à au robinet de sa cuisine (osmose-inverse avec reminéralisation et vortex).
  4. Marie s’intéresse beaucoup au microbiote et elle est convaincue de l’importance de bien s’occuper de son intestin. Elle a une alimentation très végétale et intègre quotidiennement et progressivement des aliments riches en fibres prébiotiques (poireaux, asperges, radis, topinambours, etc..), ceci selon sa tolérance digestive. Elle intègre également de façon progressive des produits lacto-fermentés. Par exemple, dans son plat, elle aime rajouter une cuillère à soupe de végétaux lacto-fermentés (par exemple kimchi, choucroute crue et autres végétaux fermentés). Elle rajoute souvent dans ces salades un peu de vinaigre Umeboshi, qui est un vinaigre fermenté qui aide la digestion et qui a des effets alcalinisant. Le soir, avant le coucher, elle prend un probiotique hautement dosé, elle a opté pour un produit de chez Garden of Life (Once dailyWomen’s, 1 à 2 cp de 50 milliards bactéries avec 16 souches de bifidobactéries et lactobacilles). Elle change tous les 3 mois son probiotique afin de bénéficier de nouvelles souches.
  5. Marie a compris l’importance de renforcer son immunité anti-cancer. Elle prend un traitement de gui (Iscador) par injection sous cutané, véritable immunothérapie naturelle anti-cancer. Elle prend également de la vitamine C (1 gr), de la vitamine D en gouttes (4000 unités/j) et corrige un déficit en sélénium en mangeant 4 à 5 noix du Brésil/jour. Elle découvre également le pouvoir immunostimulant des champignons médicinaux (Shiitaké, Reishi, Maitake, etc.). Elle les incorpore dans son alimentation quotidienne de façon variée, frais, séchés ou en poudre, autant sautés dans une poêle qu’incorporés dans une soupe. Lorsqu’elle ne mange pas de champignons, elle prend une capsule 2 à 3 x /j de R.S.M. 300 de chez Nutrixeal (contenant un complexe hautement concentré en beta glucanes du Reishi, Shiitake et Maitake bio).
  6. Marie a également compris que l’approche métabolique du cancer nécessite de réduire le niveau d’inflammation et de stress oxydatif avec une alimentation anti-inflammatoire. Elle sait que les antioxydants sont présents dans les végétaux, les fruits, les épices, les oléagineux, les olives, le chocolat, le thé ou le vin. Pour cela, elle s’autorise également 2 à 3 verres d’un bon vin rouge par semaine au milieu d’un repas. Elle aime consommer régulièrement des fruits rouges de saison (myrtilles, airelles, framboises, bio). Sachant que les câpres sont riches en quercétine (un puissant flavonoïde), elle aime les consommer en tapenade en mixant dans un blender une boîte de sardines à l’huile avec un demi-pot de câpres. Elle apprécie également manger au moins 2 fois par semaine d’autres poissons des mers froides (saumon sauvage, maquereau, hareng). Elle prend également un complément alimentaire de Resveratrol à 300 mg de chez Nutriexal. Elle adore également le cacao cru (super antioxydant) en poudre qu’elle incorpore dans sa recette Super Shake (Annexe B) ou comme boisson chaude l’hiver (1 c à soupe d’huile de coco, 1 c à soupe de cacao en poudre sans sucre, avec de l’eau chaude et un peu de xylitol) ou froide l’été (lait de coco, 1 c à soupe de cacao cru, eau froide ou glaçons, mixer au blender).
  7. Marie adore consommer des épices, des aromatiques et des thés. Elle essaye d’incorporer quotidiennement dans sa cuisine du curcuma et du gingembre. Pour le curcuma, elle rajoute environ 1 c à café de curcuma râpé ou en poudre à des jus verts, des œufs au plat ou des légumes sautés, ou sous forme de Golden milk qui est une boisson tendance, connue depuis la nuit des temps en Inde (Annexe C). Pour le gingembre, elle le consomme sur du poisson ou râpé dans des jus ou de l’eau chaude comme tisane. Bien entendu, elle a pris l’habitude de rajouter des herbes aromatiques dans la plupart de ces plats (romarin, thym, persil, ciboulette, etc..). Elle apprécie de boire du thé vert régulièrement dans la journée, elle découvre les thés japonais tels que le sencha, matcha ou le gyokuro qui sont les plus riches en antioxydants, aux vertus anti-cancer, dont le Gyokuro est probablement le plus riche en catéchines. Elle boit également de temps en temps un thé à base de champignon Chaga, aux vertus antioxydantes et immunostimulantes (www.chaga.ca).
  8. Marie souffre d’un cancer hormono-dépendant et elle sait l’importance de réduire l’action des oestrogènes et d’éviter l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Elle a donné ses boîtes en plastiques et conserve ses aliments dans des boîtes en verre, elle ne boit pas d’eau dans des bouteilles en plastique et fait attention aux produits de soins corporels (pas de parabène, etc.). Elle consomme régulièrement des crucifères (brocoli, chou-fleur, kalé, etc..). De plus, elle consomme quotidiennement des graines moulues de lin ou de sésames incorporées dans des préparations diverses ou lorsqu’elle prend son Super Shake (Annexe B).
  9. Marie a décidé de s’occuper d’elle et elle a revu entièrement ces habitudes de vie. Elle pratique chaque jour 30 min de marche rapide, assez rapide pour transpirer un peu. Elle est consciente que le stress est néfaste pour son système immunitaire anti-cancer, c’est pourquoi elle a commencé récemment a pratiquer de la cohérence cardiaque (3x 5min par jour) et fait attention d’éviter les situations stressantes. Dans des périodes de stress ou de fatigue, elle fait des cures de ginseng ou/et de Rhodiola. Elle aime se promener en forêt et si la météo le permet elle reste dans l’herbe pieds nus quelques minutes, consciente des forces telluriques de la terre. Marie fait attention à son sommeil, 2 heures avant le coucher, elle arrête les écrans divers (TV, ordinateur, portables), lumière tamisée, elle partage de bons moments avec ses proches et aime lire quelques pages d’un ouvrage qui l’inspire positivement. Elle prend au coucher de la mélatonine à faible dose (entre 1 mg et 3 mg) afin d’approfondir son sommeil.
  10. Marie sait que ces émotions telles que la peur (de la maladie, des chimiothérapies, de mourir), le sentiment d’impuissance ou l’angoisse, ainsi que ses pensées négatives sont ses pires ennemis. C’est pourquoi elle a décidé de s’engager entièrement et activement dans son processus de guérison. Elle se fait également aider par une thérapeute qui l’accompagne sur le chemin de la transformation de ces émotions négatives en forces positives. Dans son processus de guérison par l’amour, elle a accès à une image de guérison qui est un point d’ancrage positif dont elle se nourrit affectivement plusieurs fois par jour. Marie est consciente que sa maladie est un moment important pour s’occuper d’elle et faire les choses qu’elle aime, qui ont du sens ou qui la font vibrer ainsi que de se débarrasser des comportements, croyances ou relations toxiques
  11. Marie est sur son chemin de guérison physique et spirituelle.

 

Dr A. D’oro

 

Annexe A : Tableau simplifié aliments du régime Cétogène

Principes :

  • limiter les carbohydrates < 30 gr/jour
  • répartition 70 à 80% graisses/ 15 à 20% de protéines / 5% glucides

GRAISSES

À préférer

  • Huile d’avocat
  • Beurre
  • Huile de Coco
  • Huile d’olive extra-vierge
  • Ghee
  • Huile de Macadamia

À éviter : huile de maïs, soja, tournesol, carthame, colza, etc..

Végétaux conseillés  < 7 gr par cup

–        Artichauts

–        Asperge

–        Avocat

–        Brocoli

–        Chou de Bruxelles

–        Chou-fleur

–        Céleri

–        Chou frisé

–        Cardon

–        Comcombre

–        Endive

–        Fenouil

–        Haricots verts

–        Laitues

–        Champignons

–        Radis

–        Rhubarbe

–        Choucroute

–        Oignons blancs

–        Algues

–        Épinards

–        Tomates

–        Navets

–        Courgettes

–        Ciboulette

Végétaux à réduire    7gr à 14 gr /cup

  • carottes
  • betteraves
  • oignons
  • chou rave
  • panais
  • pois
  • soja

Végétaux à éviter

  • maïs
  • haricots blancs
  • lentilles
  • patates
  • patates douces
  • courge, potiron

FRUITS

Pauvre en sucres

  • fruits rouges ( mûres, framboises, fraises, groseilles maquereau, myrtilles)
  • citron

Riches en sucres

–        pommes

–        abricots

–        banane

–        cerises

–        dattes

–        figue

–        raisins

–        kiwi

–        kumquat

–        kaki

–        prune

–        mangue

–        melon

–        goyave

–        nectarines

–        oranges

–        papaye

–        fruit de la passion

–        pêche

–        poire

–        ananas

NOIX

Pauvres en sucres

–        Amandes

–        Noix du Brésil

–        Macadamia

–        Coco

–        Pécan

–        noisettes

Riches en sucre

–        noix de Cajou

–        cacahouètes

–        Pistaches

–        Pignons

–        Graines courges

–        Graines de sésame, tournesol

Annexe B : le Super Shake

Ce shake est conseillé par la Drsse Nasha Winters, Oncologue nutritionniste. Il aide à maintenir son poids en cas de perte de poids. Il contient 20 gr de protéines, 25 gr de bonnes graisses, 18 gr de carbohydrates et pas de sucres.

  • 2 cuillères à soupe de protéines de whey ou de poudre de collagène ou de protéines végétales (pea protéine, etc.).
  • 2 c. à café de graines de lin moulues
  • 1 c. à soupe d’huile de coco vierge ou de huile MCT
  • 1 cuillère à thé de citrus pectin
  • ½ avocat
  • 2 c. à soupe de poudre de cacao cru
  • 1 c. à café de canelle
  • extrait de vanille
  • 350 ml d’eau filtrée

À mixer dans un blender.

Annexe C : La recette du Golden Milk

Ingrédients pour 2 personnes

  • 2 grands verres de lait de coco
  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco
  • 1 cuillère à café de curcuma en poudre
  • un peu de poivre moulu
  • en facultatif : un peu de miel de Manuka

Dans une casserole, versez un peu de lait de coco et délayez la poudre de curcuma. Une fois le mélange homogène, versez le reste du lait et bien mélanger. Faire chauffer à feu léger, quand le lait devient bien chaud, ajouter l’huile de coco et arrêter la cuisson juste avant ébullition. Ajouter hors du feu, un peu de poivre moulu et un peu de miel. À cette recette de base, il existe de nombreuses variantes où l’on peut rajouter soit de la cannelle ou du gingembre, etc..

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