Longtemps considéré comme un simple auxiliaire de la digestion, le microbiote intestinal s’est révélé au fil des recherches comme un organe à part entière, aux fonctions métaboliques, immunitaires, neuromodulatrices et endocriniennes majeures. Ce microbiote dialogue en permanence avec le cerveau, les muscles, le foie et le tissu adipeux via ce que l’on nomme l’axe intestin-cerveau-muscle. Les déséquilibres de cette flore – appelés dysbioses – sont aujourd’hui corrélés à de nombreuses pathologies chroniques : troubles métaboliques, inflammation systémique de bas grade, fatigue chronique, et plus récemment… la sarcopénie (1,2).

La fonte musculaire liée à l’âge ne résulte pas seulement d’un manque d’activité physique ou d’apports protéiques insuffisants. Elle s’ancre également dans une inflammation chronique légère, dans une altération de l’absorption des nutriments, et dans une défaillance de la signalisation anabolique, autant de mécanismes influencés par la composition du microbiote (3). De plus, le microbiote joue un rôle crucial dans la gestion de la fatigue, qu’elle soit d’origine centrale ou périphérique. Certains métabolites microbiens – comme les acides gras à chaîne courte (butyrate, propionate) – ont démontré leur capacité à réduire l’inflammation, améliorer la perméabilité intestinale, moduler l’humeur, et restaurer les réserves énergétiques musculaires (4,5).

Dès lors, l’idée qu’un probiotique ciblé puisse influer positivement sur la masse musculaire, la performance physique et la fatigue générale n’a rien d’utopique. C’est dans ce paysage que s’inscrit Lactobacillus plantarum TWK10, avec une efficacité documentée et une polyvalence prometteuse.

La sarcopénie, ennemie silencieuse du temps

Chaque décennie de vie entraîne un lent effritement de notre capital musculaire. Ce phénomène, appelé sarcopénie, n’est pas une simple fatalité du vieillissement, mais un facteur majeur de perte d’autonomie, de fragilité et de risque accru de chute. Avec l’âge, le muscle se raréfie, la force décline, et l’équilibre s’érode. Pourtant, et c’est là que réside une forme d’espoir, la sarcopénie n’est pas irréversible. Elle peut être freinée, repoussée, parfois même inversée, à condition d’agir tôt et de mobiliser les bons leviers. Parmi eux : l’activité physique, la nutrition ciblée… et, plus récemment, les probiotiques.

C’est précisément ici que TWK10 entre en scène. Dans une étude clinique pionnière menée en 2021 (6), des adultes âgés et fragiles ont reçu une supplémentation en Lactobacillus plantarum TWK10 durant 18 semaines. Le résultat fut remarquable : une prise de masse maigre significative (+1,3 kg dans le groupe haute dose), une amélioration de la force de préhension, de la vitesse de marche, et de l’équilibre fonctionnel. Une autre revue de 2023 (7) indique que certaines souches probiotiques peuvent agir indirectement sur la préservation musculaire via une modulation anti-inflammatoire et la réduction du stress oxydatif.

Énergie, endurance et récupération – l’effet TWK10 chez le sportif

Imaginez un probiotique capable de prolonger l’effort, de retarder l’épuisement, et d’optimiser la récupération… Ce qui relevait autrefois de la science-fiction est désormais appuyé par la littérature scientifique. Dans une étude contrôlée menée par Huang et al. (8), des adultes en bonne santé ont reçu une supplémentation en TWK10 durant six semaines. Résultat : un allongement du temps jusqu’à l’épuisement de plus de 58 %. Mais surtout, une baisse des biomarqueurs de la fatigue musculaire – ammoniac, acide lactique, créatine kinase – qui témoigne d’un effort mieux toléré, d’une récupération facilitée.

Des essais similaires menés sur d’autres souches probiotiques, comme Lactobacillus gasseri CP2305 ou Bifidobacterium breve B-3, ont montré des résultats convergents : amélioration de la VO2 max, réduction du cortisol post-effort, et baisse du stress oxydatif (9,10).

L’axe intestin-muscle-cerveau – le réseau silencieux

TWK10 ne se contente pas d’agir dans l’ombre de l’intestin. Il dialogue avec le système nerveux, le système immunitaire, les muscles et même le tissu osseux. Chez des souris âgées (11), une supplémentation en TWK10 a permis non seulement d’atténuer la perte musculaire, mais aussi de préserver la mémoire spatiale, d’améliorer la densité osseuse, et de renforcer la signalisation anabolique via la voie Akt/mTOR.

Derrière ces effets pluriels, on retrouve une modulation du microbiote : TWK10 favorise les bactéries productrices d’acides gras à chaîne courte (AGCC), comme le butyrate, qui renforcent la barrière intestinale, réduisent l’inflammation systémique et soutiennent les fonctions cérébrales (4).

Pour une médecine intégrative du microbiote

Fatigue inexpliquée, perte d’élan, fonte musculaire discrète mais constante : autant de symptômes que la médecine moderne associe souvent à l’âge, au stress ou au surmenage. Et si l’origine de ces maux se trouvait aussi dans l’invisible écosystème de notre microbiote intestinal ?

L’émergence de recherches sur l’axe intestin-muscle, ou intestin-cerveau, ouvre une perspective nouvelle : celle d’une médecine qui soigne non seulement l’organe mais aussi l’environnement microbien qui l’anime. Dans ce cadre, les probiotiques comme Lactobacillus plantarum TWK10 deviennent des outils prometteurs, des activateurs silencieux d’une physiologie optimisée. Ce probiotique est désormais présent dans plusieurs compléments alimentaires à visée sportive ou gérontologique, notamment sous les marques Kimchi TWK10® Sport (Sunday Natural), TWK10 EnergyBiotic ou encore sous sa forme brevetée par Synbio Tech.

TWK10 s’inscrit dans une approche intégrative où la modulation ciblée du microbiote devient un levier stratégique pour restaurer l’énergie, freiner la sarcopénie, améliorer la performance physique et soutenir la résilience métabolique. D’autres pistes émergent également : les fibres prébiotiques, les polyphénols, les greffes de microbiote ou les postbiotiques, autant de stratégies complémentaires qui dessinent les contours d’une nouvelle hygiène de vie. Ainsi, face aux défis de la fatigue chronique et du vieillissement musculaire, penser microbiote n’est plus une option, mais une voie thérapeutique d’avenir. Une voie où la science de l’infiniment petit éclaire les grands équilibres de notre vitalité

 Dr Antonello D’Oro

Références

1. Picca A. et al. (2023). « The gut-muscle axis in aging: gut microbiota and sarcopenia ». International Journal of Molecular Sciences, 24(3), 2683.
2. He T. et al. (2023). « Gut microbiota and sarcopenia: Mechanisms and clinical implications ». Nutrients, 15(4), 913.
3. Rondanelli M. et al. (2021). « Probiotics and aging: focus on sarcopenia and frailty ». Nutrients, 13(2), 586.
4. Zhang Y. et al. (2023). « Role of gut microbiota in exercise-induced fatigue ». Frontiers in Microbiology, 14, 1156874.
5. Scheperjans F. et al. (2015). « Gut microbiota are related to Parkinson’s disease and clinical phenotype ». Movement Disorders, 30(3), 350–358.
6. Mon-Chien Lee « Lactobacillus plantarum TWK10 Improves Muscle Mass and Functional Performance in Frail Older Adults: A Randomized, Double-Blind Clinical Trial » Microoorganisms 2021 jul
7. Borges N.A. et al. (2023). « Probiotic supplementation in sarcopenia: mechanisms and evidence ». JCSM Clinical Reports, 8(1), 101–108.
8. Huang « Effect of Lactobacillus plantarum TWK10 on Exercise Physiological Adaptation, Performance, and Body Composition in Healthy Humans » Nutrients 2019 Nov
9. Matsumoto M. et al. (2020). « Probiotic supplementation and exercise performance: a randomized trial ». Journal of Applied Physiology, 129(6), 1460–1468.
10. Komano Y. et al. (2018). « Probiotic Bifidobacterium breve B-3 improves physical function in healthy adults ». Bioscience, Biotechnology, and Biochemistry, 82(6), 1070–1078.
11. Chia Chia Lee « Lactobacillus plantarum TWK10 Attenuates Aging-Associated Muscle Weakness, Bone Loss, and Cognitive Impairment by Modulating the Gut Microbiome in Mice » Front Nutr. 2021 Oct 13.8 :708096

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