Le SIBO, Partie 3 : Empêcher la récidive, la partie souvent oubliée
Le SIBO, quand vos problèmes de santé viennent de l’intestin grêle Partie 2 : La prise en charge
Introduction
Les réactions alimentaires diffèrent des allergies alimentaires, car il n’y a pas d’activation du système immunitaire. Ces réactions sont plus fréquentes dans le SIBO ou la candidose et sont typiquement accompagnées de symptômes plus généraux tels que céphalées, rash, gonflement, fatigue et douleurs articulaires. Il s’agit souvent de gens très sensibles « je réagis à tout ». Certaines personnes souffrent d’un terrain affaibli et peuvent présenter un leakygut, une mauvaise capacité de détoxification, une dérégulation immunitaire, des infections chroniques (virus, parasites), un état de stress, ainsi qu’une vulnérabilité génétique (MTHFR). Probablement, l’intolérance la plus connue est celle à l’histamine qui sera étudiée en premier.
Histamine et SIBO
Il existe plusieurs raisons pouvant favoriser une intolérance à l’histamine, dont l’existence de polymorphismes génétiques (HNMT, MAO ou ALDH). Toutefois, ce qui nous intéresse dans le cas présent est la relation entre le SIBO et l’apparition d’une intolérance à l’histamine. En effet, l’absorption de l’histamine peut être augmentée lors d’une pullulation bactérienne ou fongique de l’intestin grêle pour plusieurs raisons à savoir ;
- Les fermentations intestinales peuvent abîmer la muqueuse intestinale avec perte de l’activité des enzymes responsables de l’élimination de l’histamine (la diamine oxydase et l’HNMT). En effet, les gaz produits par le SIBO peuvent avoir un effet toxique sur les microvillosités intestinales et détruire l’enzyme DAO.
- Certaines bactéries en excès dans l’intestin ont la capacité de produire de l’histamine. Il faut comprendre que l’histamine est une amine biogène pouvant être produite par la fermentation d’acides aminés par certaines bactéries de l’intestin.
- Lors d’inflammation de l’intestin, des infiltrats de mastocytes augmentent le relargage d’histamine
D’autre part, la consommation importante de viandes favorise de hauts niveaux d’amines biogènes telles que les cadavérines et putrescines pouvant inhiber les enzymes clés de la voie de l’histamine (DAO et HNMT). Sans compter que le candida peut altérer une voie du catabolisme de l’histamine (l’étape de l’aldéhyde déshydrogénase) pouvant expliquer ce type d’intolérance lors d’une candidose intestinale.
Effets possibles de l’histamine sur le corps
L’excès d’histamine va avoir de nombreuses conséquences, car il s’agit d’une amine biogène qui a la capacité d’activer divers récepteurs (H1R à H4R) avec de nombreux effets sur les organes.
Au niveau du système nerveux central :
- céphalées,
- nausées, vomissements
- vertiges,
- pertes de mémoire
Au niveau cardio-vasculaire:
- vasodilatation,
- tachycardie,
- hypo/hypertension,
- problème de régulation de la température corporelle
Au niveau respiratoire:
- brochoconstriction,
- production de mucus,
- congestion nasale,
Au niveau gastro-intestinal :
- douleurs abdominales, acidité gastrique, ballonnements, flatulences, diarrhées
- peau : Démangeaison, rougeur, urticaire
- reproduction : crampes utérines, augmentation de la production d’oestrogène
Pourquoi faut-il faire une diète particulière lors d’un SIBO avec réaction à l’histamine ?
La diète standard du colon irritable et du SIBO reste la diète FODMAP, pauvre en aliments fermentescibles. Toutefois, ce type de diète peut augmenter les taux d’histamine et c’est ainsi que certaines personnes sous une diète FODMAP peuvent développer une intolérance à l’histamine. Au lieu de s’améliorer sous une diète adaptée, les personnes peuvent se plaindre de l’aggravation ou de l’apparition de certains symptômes tels que :
- une augmentation des diarrhées, des reflux d’acidité, des ballonnements ou des douleurs abdominales
- une congestion nasale, des yeux larmoyants
- des céphalées, ou des états d’anxiété, des insomnies,
- des flushs cutanés, des hypo ou hypertension
- des réactions d’urticaire ou une aggravation d’un eczéma, etc.
Dès lors, chez une personne qui ne tolère pas les aliments riches en histamine, il faut pouvoir trouver des solutions permettant de réduire ces symptômes. Bien entendu, la première chose est de réduire la consommation d’aliments riches en histamine.
Les aliments riches en histamine
Il faut en premier lieu différencier les aliments qui sont riches en histamine et ceux qui sont libérateurs d’histamine. Les aliments riches en histamine sont ceux qui ont subi un processus de fermentation ou de vieillissement (aliments fermentés, poissons fumés, fromage vieilli, etc.). Certains aliments contiennent par eux-mêmes naturellement de l’histamine tels que les tomates, épinards ou aubergines. D’autre part, certains aliments permettent une libération d’histamine tels que les aliments contenant des amines comme les cadavérines ou la putrescine (viandes rouges), ainsi que l’alcool, la famille des citrus, etc..
Voici une liste d’aliments pouvant augmenter l’histamine :
- Les fruits de mer,
- Les œufs,
- Les viandes transformées, fumées ou fermentées (salami, bacon, etc.),
- Tous les produits laitiers fermentés incluants de nombreux fromages, yaourt, kéfir…
- Les citrus incluant les oranges, pamplemousse, citrons,
- Beaucoup de fruits rouges,
- Les fruits secs,
- Les aliments fermentés : choucroute, kombucha, soja fermenté, etc.,
- Les épinards,
- Les tomates incluant le ketchup et sauce tomates,
- Les épices : cannelle, anis, clou de girofle, curry, poivre de Cayenne,
- Les boissons comme le thé, l’alcool,
- Le chocolat et le cacao,
- Le vinaigre et les aliments contenant du vinaigre (moutarde).
Quand et comment appliquer une alimentation pauvre en histamine lors d’une diète FODMAP
Il faut envisager de modifier une diète classique FODMAP lorsque les gens se plaignent d’une aggravation des symptômes (plus de douleurs abdominales, de reflux acides, de diarrhées, etc.) ou chez les personnes qui expriment des symptômes généraux caractéristiques de l’histamine (céphalées, rougeurs, congestion nasale, etc.).
Dans un premier temps, la nutritionniste doit envisager une diète pauvre en aliments fermentescibles (FODMAP) et pauvre en histamine, ceci pendant 2 à 4 semaines. Si les symptômes s’améliorent, on peut réintroduire les aliments qui libèrent de l’histamine et on continue à éviter les aliments riches en histamine et en fibres fermentescibles.
Si les symptômes sont améliorés et que les aliments libérateurs d’histamine sont bien supportés, alors on essaye de réintroduire les aliments riches en histamine, un par un, selon un protocole précis. Par la suite, il faut déterminer le seuil de tolérance à l’histamine pour chacun. Heureusement, souvent avec l’amélioration du SIBO, les seuils de tolérance à l’histamine peuvent augmenter rapidement. Dans l’ensemble, il est conseillé d’être suivi par une nutritionniste qui connaît l’intolérance à l’histamine et qui maîtrise ce type de diète. Pour ceux qui n’ont pas accès à une nutritionniste compétente, il y a toujours la possibilité d’être suivi online avec Karine D’oro, experte dans les diètes SIB (www.karinedoro.com).
La micronutrition en soutien
Certains compléments alimentaires peuvent stimuler les voies d’élimination de l’histamine en soutenant les voies de détoxifications principales. Il y a 3 voies différentes, la plus importante s’effectue en 3 étapes et utilise en premier la méthylation (vitamine B12, B9, B6 et magnésium) puis ensuite la MAO suivi de l’étape de l’aldéhyde déshydrogénase. La candidose peut bloquer cette dernière étape, ce qui explique que les taux d’histamine peuvent monter durant une candidose. La voie de la DAO (diamine oxydase) peut requérir des apports supplémentaires de B6, magnésium et cuivre.
L’élimination de l’histamine au niveau intestinale peut donc être améliorée par la prise de compléments soutenant la méthylation et la DA0 (B1, B5, B6, B9, B12, magnésium) mais également en prenant de la diamine oxydase sous forme de complément alimentaire. Des chélateurs intestinaux peuvent être également conseillé lors de crises (charbon actif, zéolite etc.), cela aura également l’avantage d’absorber les endotoxines, les pesticides, métaux lourds et gaz.
Dr A. D’oro
© 2018, Dr. A. D’Oro. All rights reserved.
Bonjour, un jeûne peut-il aider dans le cas d’un sibo?
seulement en partie,
les bactéries pathogènes et les levures peuvent résister à plus d’une dizaine de jours de jeûne,
dès lors il est difficile de guérir d’un SIBO avec des jeunes courts.
Même un jeûne plus long ne modifiera pas les causes favorisant la récidive du SIBO
Le jeûne reste une technique de santé incroyable permettant de régénérer et détoxifier l’organisme.
sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour,
est ce que les tests d’intolérances à l’histamine en laboratoire (prélèvements sanguins) sont fiables?
Si oui, les resultats peuvent ils changer en quelques mois?
cdt
Bonjour,
Je pense que certains tests peuvent varier selon l’état du microbiote,
lors d’un SIBO, certaines enzymes à la surface de l’intestin seront diminuées (comme la DAO)
et lorsque l’intestin va mieux, on peut récupérer ces enzymes et mieux neutraliser l’histamine.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour,
Je me permets de reposter mon message sur votre site car le précédent ne s’est pas affiché alors que je l’ai posté il y a de cela plusieurs jours.
Je suis la maman d’une petite fille de 5 ans. C’est une enfant qui a eu de nombreux problèmes de santé suite à une varicelle. A ce moment elle a pris de nombreux antibiotiques alors qu’elle n’avait que 2 ans. Suite à une prise d’antibiotiques alors qu’elle avait 2 ans et demi, elle s’est mise à faire des réactions cutanées (surtout sur le visage) au cours des repas pendant environ 4 mois. Puis tout est rentré dans l’ordre. On a procédé à des tests allergiques qui sont revenus négatifs.
Mais hélas, elle s’est faite mordre par une tique (érythème migrant caractéristique) et a reçu de nouveau de fortes doses d’antibiotiques alors qu’elle avait tout juste 3 ans.
En janvier dernier, de nouvelles réactions alimentaires sont apparues, beaucoup plus fortes que la première fois avec des urticaires à distance, des rougeurs sur le visage, la joue gauche rouge en quasi permanence avec une sorte de couperose qui s’intensifie lors des repas.
On nous a parlé d’allergie à l’histamine.
Pourtant les aliments qui provoquent ces réactions sont presque impossibles à identifier. En effet, les réactions sont très aléatoires. Elle réagit fortement au citron, moutarde, vinaigre, produits lacto fermentés, amandes et noix, légumineuses, certains légumes… la liste est longue.
Je ne sais plus quoi faire. En vous lisant et en suivant votre formation sur le microbiote je me dit qu’elle a les intestins en très mauvais état et je me sens incapable seule de l’aider.
Nous sommes en région Rhone Alpes. Pourriez vous me conseiller un thérapeute qui travaille comme vous ou bien la prendre vous même en charge?
Merci pour votre réponse
Bonjour,
La prise d’antibiotiques à un si jeune âge peut vraiment avoir des effets très
destructeurs sur son microbiote. Il est possible qu’elle présente également un SIBO (pullulation bactérienne de l’intestin grêle) qui pourrait être recherché par un test respiratoire. En effet,
si la muqueuse de l’intestin grêle est abimée alors les enzymes de surface comme la lactase, la DAO (diamine oxydase) ainsi que le fructose peuvent amener à des réactions d’intolérances secondaires
au lactose, fructose et DAO (intolérance à l’histamine).
Il faudrait peut-être momentanément faire une diète de type FODMAP (ce qui permet de réduire lactose, fructose et fibres fermentescibles) sans histamine (mais pas facile à mettre en place), voir l’article. En même temps, il faut s’occuper du microbiote en donnant des probiotiques qui réduisent la production d’histamine comme le lactobacillus ramnosus GG (Culturelle digestive health) et le bifidobactérium infantis 35624 (Align). On peut adjoindre un prébiotique comme la fibre d’Acacias (Prebiosoft poudre chez Nutrixeal.fr) à dose progressive ou PHGG (gomme de guar partiellement hydrolisée) par exemple Optifibre de chez Nestlé qui a un effet antihistaminique et anti-inflammatoire.
L’huile de Nigelle Sativa a également un effet anti-bactérien et anti histaminique.
Les enfants réagissent assez vite et la diète doit être de courte durée (environ 2 à 3 semaines) puis réintroduire selon le protocole de l’article.
Pour la diète vous pouvez demander conseils à Karine D’oro, une ou deux consultations par skype peuvent suffire.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour Dr A. D’oro
j’ai 62 ans et en 2017 j’ai été victime d’une hepatite médicamenteuse , un medicament pour le sommeil hépato toxique pris suite a un accident traumatisant ( 1 mois après le debut de la prise du medicament, je fais un prurigo sur le corps, un dermato a cru qu’il s’agissait d’une gale, diagnostiquee sans prelevement , sans tests, j’ai été « gavée » d’anti parasitaires a très hautes doses pendant 8 mois (stromectrol) hepato toxique aussi , et l’état de ma peau s’empirait
et pour cause:j’avais un prurigo en fait lie a une hepatite medicamenteuse, découvert donc au bout de 9 mois avec une simple prise de sang/ mois de souffrance et etat peau deplorable ,mes Gamma GT etaient montés à 260, aucune éosinophilie et j’avais des diarrhées récurrentes, alors j’ai stoppé intuitivement tous les medicaments, ma peau et ma santé sont revenues normales doucement…
Un an après un été enfin paisible, la santé retrouvée et à l’automne pour perdre les quelques kg, (prescrit par diététicienne )avec introduction pain céréales bio, (je lui dis pourtant que le le digere mal) 2 x viandes et introduction de lait si j’avais un creux avant de dormir, le prurigo revient en un mois environ de ce régime, je me sentais à nouveau épuisée, ballonnée, nauséeuse , déprimée après certains repas coup de barre immense/ J' »arrete le regime/
Depuis les demangeaisons sont evidentes après les repas, c’est une très forte intolerance histamine, inexpliquée et j’ai pensé que comme je suis réactive aux candidas albicans coté peau (allergie idem nourrisson) depuis mon enfance, qu’il pouvait s’agir sans doute un sibo.
J’avais deja fait deux desensibilisations aux candidas albicans par piqure il y a vint ans a cause de boutons dos et torse qui ne partaient pas , une reussite! S’en sont suivies 35 années de paix et excellente santé !
Je mange depuis 3 semaines sans histamine, et je revis car le prurigo ne démange que lorsque je mange des aliments l’histamine, ou histamino liberateurs ce qui m’a ramené ce matin à penser aux allergies aux candidas de ma jeunesse et liant « candida et histamine » trouvé votre
merveilleux post.
Quels examens dois je faire pour savoir si c’est bien un sibo , je suis actuellement suivie uniquement par mon généraliste et une nouvelle dermatologue très sympathiques ,mes résultats de prise de sang sont tous excellents sauf légère augmentation globules blancs et gamma GT encore à 79, je ne bois jamais d’alcool, je ne fume plus depuis 6 ans, j’ai diminué aussi drastiquement le sucre( dont j’avais des envies inhabituelles) aussi. Quels tests dois je faire pour savoir de façon certaine si sibo ou pas, la prise de Lactibiane Candisis Cnd 5 M semble me faire du bien, débutée seulement depuis 4 jours/ Très cordialement et remerciements anticipés…
Il existe la DAO en gelules, DAOSIN, puis je en prendre sans risques ou dois je simplement faire le regime sans histamine,avec rééquilibrage flore intestinale et après reincorporation progressive des aliments supprimés … Si oui sur combien de temps???Merci Docteur D’Oro
Bonjour,
Un SIBO est possible comme cause d’une intolérance à l’histamine. En effet, l’inflammation de la muqueuse intestinale peut détruite la DAO qui est une enzyme de surface. Le test de base est le test respiratoire au lactulose, si positif alors l’intolérance à l’histamine est probablement du au SIBO.
Vous pouvez suivre le protocole expliqué dans l’article et aussi prendre un certain temps de la DAO en cps
ce qui est juste une stratégie de remplacement le temps que la muqueuse guérisse. Prenez également un produit réparateur de la paroi intestinale à base de glutamine (si vous la toléré).
Prenez aussi bien soin de votre foie par exemple en prenant des plantes protectrices comme le desmodium.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Merci beaucoup Docteur A. D’ORO
bonjour, glutamine & desmodium pour femme enceinte, tolérés? merci
Bonjour
La glutamine est un acide aminé naturel et il y a pas de contre indication dans la grossesse.
Pour le desmodium, comme beaucoup de plantes, il y a des contre indication de précaution.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour, la glutamine est elle fiable/secure ? Je souffre personnellement de problèmes de candidose et parfois de soucis liés à l’histamine mais je tolère très mal tout les aliments qui contiennent de l’acide glutamique. Ceux-ci m’ankylosent dans mon sommeil qui devient agité.
Du coup j’avoues me méfier…
Bonjour
Logiquement pas de problème,
la glutamine n’augmente pas votre niveau de glutamate, bien qu’il s’agisse d’un dérivé métabolique.
Le problème est plutôt la balance glutamate/GABA qui est perturbée surout lors d’états pro-inflammatoires
qui favorise le glutamate qui est plutot un neurotransmetteur excitateur
Sincèrement
Dr A. D’oro
Merci beaucoup ! Le lien GABA/Glutamate est quelque chose qui est souvent revenu dans mes recherches (j’avais de l’anxiété chaque fois que j’en ingérait… Du coup je m’y suis intéressé) Naturel ou dans des additifs il me causait des problèmes, mais du coup cela fait sens. Merci pour vos articles très instructifs.
Bonjour, je reviens vers vous car il semble que la glutamine ne soit pas adaptée pour tout le monde. Je ne l’ai pas encore essayée mais je tombe sur beaucoup d’avis qui parle de panique, stress après la prise…
Dont celui-ci :
https://ajp.psychiatryonline.org/doi/abs/10.1176/ajp.141.10.1302b?download=true&journalCode=ajp
Il est donc impossible d’en prendre si notre balance GABA/glutamate est un peu chancelante alors ?
Bonjour,
Question difficile, la glutamine est un a. aminé fréquent dans l’alimentation et utile pour noptre immunité, notre masse musculaire ou notre barrière intestinale.
La glutamine est effectivement un précurseur des neurotransmetteurs glutamate et GABA. Je ne pense pas que la glutamine puisse affecter la balance glutamate/GABA.
Toutefois, il est possible qu’en cas d’une perturbation du cycle glutamate/GABA, l’administration de glutamine a bonne dose puisse perturber.
Je n’ai toutefois pas d’études claires pour le confirmer
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour
On m’a prescrit du SAMe pour la méthylation et qui devait arranger mes soucis d’histamine, inflammation urinaires et fortes pertes de poids, dysbiose à méthane (peu élevée selon l’analyse urinaire à l’indoxyl sulfate mais pourtant bien invalidante, c’est fiable comme analyse?!!).
Dès les premières ingestion, ce fut une catastrophe, gros spasmes, gonflements du colon etc…
ce sont des signes normaux de début de traitement? le praticien n’a pas pu me répondre…
merci d’avance
cordialement
Bonjour
Le SAM n’est pas une bonne stratégie pour améliorer la méthylation.
LE SAM contient des composés soufrés, si vous avez réagit fortement
à la prise de SAM, cela pourrait indiquer une fermentation à hydrogène sulfureux.
La prise de B6 et de molybdène pourrait aider la voie de détoxification du souffre.
Dés l’année prochaine, on devra avoir des tests respiratoires qui dosent l’hydrogène sulfureux.
L’analyse urinaire de l’indoxyl sulfate me semble peut utile car une dysbiose de putréfaction
je vois peut l’interêt car il est évident que quand les intestins vont pas bien il y a toujours une composante de dysbiose. Les 2 tests qui me semblent utiles c’est le test respiratoire au lactulose pour le SIBO et l’analyse du microbiote par séquençage génétique.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour docteur ,j’ai assisté à votre conférence sur le web du 10 juin et je l’ai trouvée très intéressante car je suis affecté par des troubles intestinaux mais malheureusement malgré son prix raisonnable je n’ai pas les moyens de me payer ce programme par contre pourriez vous me donner les noms des 3 probiotiques que vous avez cités ainsi que leurs indications .Je sais que ce n’est pas ces probiotiques qui règleront le problème de fond mais je pense qu’ils pourraient m’apporter un certain confort en attendant d’aller plus loin et je pense aussi à ma mère qui va sur ses 93 ans , qui a encore toute sa tête mais dont les nuits sont fortement perturbées par des douleurs intestinales récurrentes .Merci d’avance .Bien à vous . jean-pierre
Bonjour,
Le choix de la souche de probiotiques dépend des symptômes ou du problème de santé.
J’ai mis sur mon site un article sur les probiotiques avec les indications, les souches et les noms commerciaux
Sincèremment
Dr A. D’oro
Knonjour, je souffre de Sibo qui me provoque des problèmes d’histamine. Mais ce qu’il me fait le plus souffrir c’est la conséquence de tout ça: des arythmies très penibles dues à des extrasystoles forts et récurrents. Qd je lis les témoignages sur le net ou même les symptômes, je ne vois jamais le problème d’arythmie. Je souligne que j’ai fait ts les examens cardiologiques jusqu’a Une coronarographie qui n’a rien révélé. Je suis désespérée car j’essaie d’adapter mon alimentation au sibo mais je n’arrive pas à régler mon problème.
Bonjour
Vous avez raison, l’intolérance à l’histamine peut faire des problèmes d’arythmie.
Il faut bien entendu traiter le SIBO et l’intolérance à l’histamine.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour
Depuis 3 mois je souffre de diarrhées puis sont venues les palpitations puis des arythmies parfois tachycardie et extra systoles (soit après les repas ou certains efforts ou lors de stress) puis maintenant je me sens mal après certains repas, ne supporte plus les bananes ni le bon rouge, parfois de fortes nausées après un repas, une sensation de nez sec, des raclements dans la gorge avec parfois du mucus grisâtre, une impression d’avoir une boule au fond de la gorge quand je mange, parfois des vertiges ou maux de tête, un moral pas au top avec mauvaise résistance au stresse et parfoiscrises de panique, un mal du voyage jusque là inconnu auparavant, des ballonnements, aigreurs d’estomac avec parfois un reflux, une fatigue malgré du repos, malgré ma bonne hydratation toujours les lèvres sèches , des boutons apparaissent et disparaissent sur mon visage en continu, allergie au soleil cet été, parfois des douleurs musculaires ou dans les articulations ou tendons, fréquentes envies d’uriner, trous de mémoire et tout cela est nouveau…… pensez vous que je souffre d’intolérance à l’histamine ?
En vous remerciant pour votre réponse, meilleures salutations
Bonjour,
c’est possible que vous ayez une intolérance à l’histamine, dès fois d’autres intolérances comme celles aux sulfites/soufres etc.
peuvent faire des symptômes assez proches. Il faut savoir que tout cela peut être à la base lié à un SIBO qui affecte l’enzyme diamine oxydase pour l’histamine
ou une flore bactérienne riche en bactéries sulfato-réductases pour l’H2S.
Il faut commencer par faire un test respiratoire au lactulose et selon résultats traiter le SIBO, après c’est le choix de la diète qui accompagne qui fera la différence
(par exemple FODMAP/sans histamine ou diète pauvres en souffre etc..).
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour
J’ai actuellement 38 ans et je souffre trait pour trait à vos symptômes depuis l’âge de mes 17 ans
Après multiples anti histaminiques et autres traitements rien y fait.
Je suis depuis 6 mois sous metrotrexate 20mg suite à une prise de sang avec mes globules blancs ige a 100 fois la dose afin de réduire mon système immunitaire
Malgré cela dès que je stress fais du sport mange un aliment histaminique ou autre je suis 3 jours malades réellement toujours malade en fait
Mal du transport dès que je fais 30 mn de route même en voiture je suis tout rouge en sueur envie d’uriner bref cela deviens invivable
Je voulais savoir si vous aviez une amélioration depuis votre commentaire
J’ai du voir plus de 20 médecins depuis le début et rien y fait on m’a même mis sous anti dépresseur durant 2 ans sans amélioration bien évidement
Cordialement
Bonjour,
Existe-t-il un examen pour déterminer une intolérance à l’histamine ? Si oui, pouvez vous me dire lequel ?
Merci
Bonjour Docteur
Comment est-ce possible de vous consulter pour pb de SIBO et Histamine ?
Merci d’avance
Bonjour
Vous avez la possibilité d’une consultation à mon cabinet à Genève ou par skype
si cela est plus simple pour vous. Ma secrétaire peut vous renseigner, secretairedoro@gmail.com
sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour Docteur,
Votre article ma beaucoup intéressée car je n’arrive pas à déterminer la cause de mes ennuis, pour moi essentiellement d’ordre digestifs… J hésite entre sulfites et histamines, mais j’ai entendu dire que les personnes réactives aux sulfites étaient toujours asthmatiques, or je ne le suis pas. J ai note une forte réaction à la bière, aux vins surtout blancs et rosés et aux vinaigrettes industrielles… mes symptômes sont énormément de mucus dans l’arrière gorge, nausées, rgo nocturne, eructations permanentes et toux sèche. Quand je suis comme ça, je suis vraiment mal, je déprime de ne pas trouver d’explications claires. Est ce que mon âge 53 ans et le fait que je m achemine vers la menopause peut jouer et si oui est ce que ça peut s ameliorer quand le chahut hormonal se calme ? Merci de tout coeur pour votre reponse, je n’ai trouvé aucun réconfort médical autour de moi. Sophie
Bonjour,
Vos symptômes évoquent effectivement plusieurs pistes,
il y a possiblement un SIBO qui favorise éructation et reflux en altérant la vidange gastrique.
Dans les SIBO, on peut avoir des intolérances à l’histamine ainsi que des réactions aux produits soufrés comme les sulfites.
Les réactions à l’alcool et aux vinaigrettes peuvent également être en lien avec une candidose.
Il serait intéressant de faire un test respiratoire au lactulose à la recherche d’un SIBO et un test des métabolites organiques urinaires,
à la recherche d’une candidose de type SIFO.
Vous avez la possibilité de tester des diètes pauvre en histamine ou en produits soufrés mais malheureusement ça ne règle pas le problème de base
qui provoque les symptômes.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour,
j’ai des problèmes de RGO depuis presque 2 ans me causant toux et irritation du larynx.
J’ai fait une Ph-métrie qui ne mettait pas en avant de reflux marqué.
J’ai fait 2 test SIBO , l’un selon la méthode du Dr.Donatini, mais qui m’était en avant un peu de méthyl-acetate, et l’un dans un hôpital de l’APHP, avec glucose et uniquement mesure du H2. Il n’a pas mis de SIBO en avant, le médecin m’a dit qu’il n’était ps nécessaire de faire un test de mesure au lactulose, de de suivre d’autre gaz car ma cour n’est pas plate. Il était par conte étonné que le taux de H2 remonte un peu sur la fin.
Ce médecin m’a prescrit des antihistaminiques, et cela diminue mes grosses crises de toux. J’ai également remarqué que je réagis fort à certains aliments (récemment, l’ananas…), mais pas toujours…
Après lecture de votre article sur le Sibo à H2s, je me suis reconnue dans plusieurs symptômes, notamment les douleurs articulaires et fourmillement, les sensation de vertige quand je me lève ou étoiles devant les yeux..
Je suis un peu perdue sur le traitement à suivre, ou les analyses complémentaires à faire…
Que me conseillez-vous ?
Merci à vous,
Bonjour
Le test au glucose est accompagné de beaucoup de faux négatifs et si le test est négatif,
idéalement il faudrait le faire au lactulose, de plus les mesures de méthane sont importantes.
Il est possible que vous ayez un SIBO accompagné de réactions à l’histamine.
Il faudrait traiter évenetuellement le SIBO (malheureusement pas documenté) associé
dans un premier temps à une diète pauvre en histamine + ou – couplé à une diète sans fodmaps.
On peut aussi utiliser des traitemnts naturels à visée anti-histaminique comme la vitamine C, la quercétine
ou l’huile de Nigelle.
Il est difficile d’être plus précis sans une vision plus documentée de votre histoire
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour Dr d’Oro,
depuis plus de 6 mois je souffre de douleurs de l’intestin grêle. J’ai d’abord supprimé le lactose qui a légèrement amélioré mes symptômes (quelques jours) puis ça a recommencé à flamber tant et si bien que j’ai également supprimé le gluten et là encore après 3 jours de mieux, ça reflambe, j’ai très mal et des gaz qui ne veulent pas sortir (massage du ventre).
Après en avoir parlé avec mon médecin traitant, elle m’a envoyé chez le gastro entérologie qui dit me soigner avec du charbon, du Spasfon et des probiotiques. c’est presque inutile et j’ai du arrêter les prébiotiques qui augmentaient énormément mes ballonnements et mes douleurs.
Le médecin traitant m’a fait une ordonnance pour un test au lactulose et j’ai un rendez-vous au CHU de Nice au mois d’octobre 2021.
Je me demande si je vais tenir jusque là car je n’en peux plus de ces douleurs, qui m’empêchent de dormir.
Si vous avez quelques conseils pour moi je vous en serais très reconnaissante
bien Cordialement,
Bonjour
Vos problèmes d’intestin peuvent provenir de nombreuses causes diverses.
s’il s’agissait d’une intolérance au lactose ou d’une sensibilité au gluten,
l’arrêt du lactose et du gluten vous aurait grandement amélioré.
Le gastroentérologue a choisi une option symptomatique en donnant du charbon pour absorber les gaz,
un anti-spasmodique. Le fait de la persistence des symptômes et de l’aggravation avec des fibres suggère
effectivement une SIBO, le test respiratoire pourrait le confirmer.
Toutefois, le labs de temps est énorme jusqu’à octobre, de plus les CHU font souvent le test au glucose, ce qui est
le test le plus sensible mais peu spécifique à savoir beaucoup de faux négatifs, c’est pourquoi il est préférable
de le faire au lactulose. Il existe des labos indépendants qui vous permettent de faire beaucoup plus rapidement ce test
par exemple sibolab. L’autre possibilité serait de faire d’emblée une diète pauvre en fodmap associé à des traitements antimicrobiens naturels
et de vois ce qui se passe mais on aura pas le test pour confirmer le type de SIBO et l’importance des gaz mais çA pourrait marcher aussi.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Merci beaucoup docteur
C’est bien un test au lactulose je je passerai le 19 octobre
bonjour docteur,
j’ai une patiente atteinte d’un SIBO ET qui presenterais une intolérance plus à la tyramine qu’à l’histamine au vu des aliemnst réactifs (+ dosage DAO oxydase OK). J’ai vu que magnésium, vit C, B6 et B2 pouvaient aider. je me demandais si l’huile de nigelle pouvait également aider? ou d’autres composés? (difficile de trouver des infos sur cette ‘intolérance’, plutot liée à la MAO qu’à la DAO…
merci de vos lumières!
Bonjour Dr, je découvre cette mine d’or qu’est votre article sur le SIBO.
Covid long, je souffre de SAMA, et donc d’intolérance à l’histamine.
J’ai pris de la DAO et je pratique une diète sans histamine (mais pas stricte).
Que pensez vous des antihistaminiques comme la Famotidine ?
Elle m’a bien aidée lors du diagnostic, mais je voulais éviter d’en prendre sur le long terme. Quel est votre sentiment à ce sujet ?
Merci encore pour vos brillantes publications.
Bonjour
Dans le SAMA on peut effectivement utiliser comme médicament une combinaison d’anti histaminique anti H1 comme la loratadine (par exemple 10 mg au couché au début) et un anti-H2 comme la famotidine par exemple débuter 20 ng au couché et si bien toléré monter à 2x 2o mg par jour.
Il y a aussi la possibilité d’utiliser le cromoglycate de sodium en cp, en ihnalation ou en gouttes
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour Docteur,
Cet article a quelques années maintenant, je ne sais pas si ce commentaire trouvera réponse, mais je tente car je suis « désespérée » (je sais qu’il y a plus grave bien sûr).
Je suis une jeune femme de 35 ans. Depuis février 2022, je ne parviens plus à me nourrir. Je ne peux plus dégloutir correctement, je dois m’arrêter pendant que je mâche pour prendre une respiration (par le nez), et me concentrer (impossible de parler ou ecouter quelqu’un en mangeant par exemple), remettre un coup de déglutition volontaire pour que les aliments fassent tout le chemin… ce genre de chose. Ceci est venu tout à coup lors d’un repas, et ne m’a plus quitté depuis (je n’avais rien de particulier ce jour là).
Mais ceci s’accompagne de symptômes : vertiges (j’ai même fait un petit malaise vagal en mangeant une soupe de légumes), rots (je ne rotais « jamais » avant)/remontées de gaz (petites bulles) (sans douleur estomac), sensation de tête dans le brouillard, mal de tête instantané, poids sur les yeux, état comme si j’étais en mode guidage automatique, fatigue, insomnies ou reveil nocturne (toujours entre 4h/4h30 du matin), manque de salive, glaire survenant spontanément et le pire (pour moi) : une sensation de gorge tirée/gonflée/ou comme une bulle au bas de la gorge qui ne part pas.
Par 2 fois ma vision à un oeil s’est troublé (halo de lumière, toujours l’œil droit, durée ~10mn). Au tout début j’avais des sensations de diarrhée sans diarrhée (juste devoir aller vite au wc), à présent j’ai plutôt du mal à aller aux sels, mais je peux ressentir cette sensation quand même. Pendant mes règles (heureusement j’ai des cycles très courts) et quelques jours avant et après, c’est une catastrophe j’ai ces symptômes quasi en continu, et ne peux pas me nourrire. J’ai également depuis peu une douleur au niveau des côtes à droites qui m’a conduit à l’hôpital, examens faits et RAS niveau inflammation organes
Au bout de 2 mois de symptômes j’ai vu un Gastro-entérologue sous la recommandation de ma médecin, qui m’a fait faire une fibroscopie et un test hélicobactere = RAS. Plus tard on m’a ensuite dirigée vers un ORL = consultation ok RAS mais radio ATM montrant une légère luxation mâchoire
Puis vers un ORTHODENDISTE = RAS aussi, si ce n’est que bruxisme (j’avais déjà des gouttières) et 1 carrie à faire soigner. Et enfin NEURO = fais juste une prise de sang pour vérifier si myasthénie et RAS.
En historique, j’ai eu une jaunisse de naissance, opérations végétations enfant, et des douleurs abdominales type appendicite durant des années ce qui me valait des hospitalisations (ça c’est arrêté quand j’ai été -mais grosse avortée car extra-utérine), si bien qu’on m’a fait faire un test pour la maladie de Chron (bien que je n’avais pas de diarrhée) puis suspicié la maladie périodique (fièvre méditerranéenne).
Dans la vie les seuls choses de mon quotidien que je peux signaler c’est une très grosse intolérance aux dentifrices (je faos des glaires immédiatement), des gencives qui saignent au brossage a chaque fois malgré brosse à dent souple, j’ai toujours éternué en buvant du vin, pas de contraceptif car plus en couple, je ne fume pas. Et je fais depuis plus de 1/2 un citron pressé avec de l’eau tiède le matin a jeun (dejeuner 30mn apres -sauf week-end).
Ah et j’ai eu le COVID pour la 1ère fois 2 semaines avant tout ces symptômes. Un COVID plutôt grippal. La 2ème fois que j’ai eu le COVID en revanche, j’avais déjà tout ça, et là mon COVID a été gastro-entérologie (treees fortes nausées).
Aujourd’hui ma vie est une catastrophe, je ne peux plus sortir avec mes amies car il y a toujours un repas dans l’histoire, or je ne peux pas manger et il faut toujours expliquer or je déteste me faire remarquer; moi qui me sentais très bien dans mon corps je mincis a vue d’oeil; idem, j’ai pris 5ans sur le visage en 1 an +peau devenue sèche (mais petits boutons/imperfections qui aparaissent en continu quand même…); j’ai perdu mon travail à cause des arrêts comme je suis fatiguée, j’ai décidé d’en reprendre un mais mes collègues se demandent pourquoi je ne mange pas avec eux ou que des yaourt (fortimel), ancienne prof de danse je ne fais plus de sport (fatigue/demotivation); j’adore la vie, je suis une femme active qui s’intéresse à tout, et là mon quotidien depuis 1 an presque c’est « qu’est-ce que j’ai ? », mon moral baisse de plus en plus, je pleure à chaque repas presque car je n’y arrive pas ET JE NE COMPRENDS PAS POURQUOI, je veux moi, j’essai vraiment, et les proches pensent que « c’est dans ma tête » comme aucun n’examen n’est concluant. J’ai meme consulté une psy pour être sûre moi-même (mais ça va) ! Je ne sais plus quoi faire, je n’en peux plus.
Depuis peu j’ai découvert les pb d’histamine et pour la 1ère fois je me suis reconnue. Il faut savoir que de base j’adore les légumes, les poissons gras, et le fromage. Je ne mange jamais de viande, mais au quotidien je mange choucroute / kimchi / épinards / aubergines / tomates / lentilles / houmous / avocat / noix / harissa / cornichons / harissa / roquefort / parmesan / vinaigre / crème fraiche / maquereau / foie de morue / tarama / sardine / saumon/ harengs / chocolat et si alcool = vin ou bière (et aussi asperges/oignons/ail). C’était vraiment là les aliments que je mangeais avec régal tout le long d’une semaine. Je mettais de la harissa, de la crème fraiche, des champignons, du citron, du parmesan ou du vinaigre balsamique partout par exemple, et les poissons cités midi et soir. Alors il semble que ce soit des aliments très libérateurs d’histamine. Je suis en attente du résultat du test DAP mais vu que tout mes examens jusqu’alors ont été vains, je m’attends à ce que ça tombe a l’eau (je ne veux pas « avoir quelque chose », mais je veux enfin trouver ce qu’il se passe/comprendre pour pouvoir agir et reprendre une vie normale).
Voici mes questions svp (merci énormément si vous avez lu déjà) :
1) Le SIBO serait-il possible à vue de tout ça ?
2) Vous avez mis une liste des ingrédients contenant de l’histamine, merci beaucoup, il y en a sur Internet, a contrario on ne trouve pas les alilents que l’on peut manger, il n’y a même aucun livre en francais sur l’histamine ! Je me fais des purees ou bouillies d’alimentats mais je ne sais plus quoi y mettre, est-ce que tous le reste par défaut est ok ? L’oignon, la menthe, le basilic, l’ail, la patate douce, le potiron, l’asperge, le chèvre, le miel, la pistache, la vanille…. comment savoir ?
3) J’ai le sentiment de tourner en rond vers et avec tous les spécialistes… Sauriez-vous me conseiller quel spécialiste devrais-je aller voir/quels examens selon vous est-il essentiel que je fasse ? Je suis perdue et j’en ai marre de faire des examens qui n’étaient pas nécessaires de prime abord…
Je vous remercie énormément si vous avez pu lire tout ca et de prendre peut-être le temps de me répondre, j’ai mis un max d’infos pour ça… Merci vraiment vraiment.
Kelly
Bonjour
Je suis attristé par votre histoire qui me parait vraiment difficile à vivre,
cette cascade de symptômes me semble difficilement en relation avec un simple problème d’histamine.
Il me semble possible que vous souffriez d’un SAMA déclenché éventuellement par le COVID ou une réactivation d’un EBV suite au COVID. Peut-être lisez l’article que j’ai écrit sur mon blog sur ce sujet.
https://www.lanutrition-sante.ch/le-syndrome-dactivation-mastocytaire-un-diagnostic-frequent-et-meconnu/
MAlgré cela le diagnostic reste difficile à confirmer par des examens et la prise en charge reste complexe et actuellement peu de médecins s’y interessent
Sincèrement
Dr A. D’oro
Merci pour l’ajout
Bonsoir Docteur,
Tout d’abord ,je tiens à vous remercier pour votre disponibilité,vos explications,sont majestueuses ,vous avez touché, à,toutes les facettes ,relatives,de cette maladie, pour ne pas dire,mystérieuse,mais،très peu ,connu,dans le monde médical ,ce n’est pas pour vous flatter,mais vous êtes exceptionnel ,dans vos explications,vous avez été claire,bref,et précis.
Pour mon histoire , cela fait presque, 03 années,que je traîne du médecin généraliste, au médecin spécialiste, malheureusement,sans écho favorable,je me suis , carrément,pris en charge personnellement ,avec des symptômes ,de la fatigue chronique ,des ballonnements,des douleurs articulaires,de la tension artérielle,qui atteint parfois des pics de tension, allant,jusqu’à,18/9.,des problèmes de peau etc…
Suite, à des recherches,sur internet, j’avais commencé par un test de la DAO,qui s’est avéré, modéré à 5,51 , j’avais, aussitôt commandé ,un complément alimentaire DAOFOOD, de protéine animale,je ne sais pas ,si je suis dans la bonne voie,ou pas…!
Cordialement.
Dino
Bonjour
Merci pour vos remarques, les symptômes que vous décrivez sont relativement
peu spécifiques, sans examens plus approfondis il est difficile de confirmer
un SIBO, une candidose, une dysbiose, des parasites, un problème virale etc.
Souvent finalement toutes ces infections digestives sont entretenues par un déséquilibre du microbiote
et souvent une altération de la barrière intestinale.
Pour comprendre cela, je vous invite à lire mon dernier article sur la barrière intestinale, il est peut-être
un peu technique mais donne une idée finalement de la complexité de notre intestin.
Il est vrai que souvent les personnes qui veulent ce prendre en charge par elle-même sont confrontées
à la nécessité de tatonner d’essayer une diète puis une autre, un complément ou des plantes selon les informations sur le Net. Je comprend que c’est ardu mais devant l’incompréhension du corps médical face à ces problèmes complexes
d’intestin et de terrain, chaque personne se retrouve à devoir devenir son propre médecin et cela est un chemin difficile.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour,
Malade de lyme depuis 3 ans.apres le covid il y a 8 mois,j’ai développé des palpitations et sentiment de tachycardie allant jusqu au malaise.Les effets étant plus accentués après les repas,j’ai passé un test respiratoire pour le SIBO qui s est avéré positif.Jai commencé un régime strict sans protéine de lait de vache ni fromages d autres animaux d ailleurs,sans gluten,sans fruit et légumes crus,sans sucre raffiné…je me sens encore plus Baloné qu avant et je prends du poids alors que mon alimentation a drastiquement changé…et toujours ses palpitations…j’ai passé un hotler normal alors que j’ai ressenti ses symptômes pendants le test…
Que puis je faire de plus dans mon alimentation ou alors à qui m adresser?
Par avance merci
Bonjour
en cas de SIBO, il faut plutôt aller vers une diète sans fodmaps, voir une diète SIBO combinant sans fodamps et sans glucides spécifiques.
Il faudrait trouver une nutritionniste qui puisse vous accomapgner dans la diète, de plus il faut traiter le SIBO avec des antimicrobiens spécifiques.
Vos problèmes de tachcyrdie semble correspondre à un POTS ou en français, un syndrome de tachycardie orthostatique posturale souvent observer après un COVID. Il faut le confirmer par un cardiologue qui a l’habitude de ce type de syndrome.
Le problème reste toujours le mème, à savoir trouver un médecin qui s’intéresse à ce type de problèmes.
Sincèrement
Dr A. D’oro
Bonjour,
Est-il possible et utile d’associer un jeûne hydrique au premier traitement contre le SIBO?
J’ai un SIBO a dominante hydrogène (test au lactulose) qui vient d’être diagnostiqué et la nutritionniste qui me suit n’en a jamais soigné.
Les antibiotiqueds n’étant pas prescrits en France, je suis en train d’essayer de me les procurer à l’étranger et en attendant, elle m’a proposé la cure Therascience
Cependant je souffre depuis 8 ans de façon très handicapante de :
Ce à quoi s’est ajouté :
Je pense avoir déjà trouvé la cause ayant fait un suivi psychologique entre autre en EMDR, et de la ré éducation du périnée et abdominale 4 fois par semaine depuis 2021 (pour ré éduquer dans un premier temps et en ce moment c’est plus pour me soulager parce que mon ventre continue quand même de gonfler). Je l’ai abordé d’un point de vue hollistique et là je stagnais justement en essayant de trouver la cause mécanique qui faisait que quoi je fasse mon ventre gonfle et m’épuise.
J’ai fait un jeûne Buchinger de 10 jours qui a par ailleurs aggravé mes symptômes puisqu’on y consomme uniquement des bouillons de légumes et après analyse de mon microbiote j’ai vraiment un gros déséquilibre au niveau de pré biotiques.
J’ai déjà testé de nombreuses diètes, comme par exemple celle sans FODMAPS que j’ai gardé pendant plusieurs années, sans grand changement, pareil pour gluten, lactose etc.
Aujourd’hui j’ai de plus en plus peur de m’alimenter, en début d’année je me nourissais de Fortimel, les boissons caloriques, pour limiter les effets secondaires de l’alimentation et tout de même garder un apport.
Maintenant je sais que j’ai le SIBO, c’est une bonne chose, mais la nutritionniste m’a dit de « faire au feeling » pour l’alimentation, elle m’a conseillé un régime GAPS, puis sans FODMAPS, a mentionné le fait d’éviter l’amidon, mais conseille de manger de la purée et des frites bien cuites. Je ne sais pas quoi penser de l’histamine dans tout ça. Elle m’a aussi conseillé de privilégier les aliments comme le riz blanc, la farine blanche etc, puisqu’ils sont vite assimilés, et j’ai également remarqué qu’ils m’apparaissaient comme de la nourriture « safe ».
Donc je me demande s’il ne serait pas plus simple de prendre les compléments alimentaires SIBO en jeunant, pour m’enlever cette angoisse et cette charge mentale et ré introduire la nouriture progressivement une fois que la bactérie n’est plus présente.
Merci d’avance de votre aide
Zoé
Bonjour
Au vu de ce que vous dites, je penserais plutôt à un SIBO à méthane ou appelé IMO
Le traitement doit être spécifiques et tenir compte des niveaux de fermentation évalués dans un test respiratoire au lactulose
Il existe une alternative aux traitements antimicrobiens, c’est la diète élémentaire ou semi élémentaire pendant une durée de 2 à 3 semaines
qui pourrait permettre de mettre votre intestin au repos et de permettre de nettoyer un certain nombre de mauvaises bactéries