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L’analyse du microbiote, un atout pour restaurer son écosystème intestinal

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Introduction

Voici tout juste une année, j’ai publié sur ce blog un article sur l’analyse du microbiote (par séquençage ADN). J’estimais, à l’époque, que nous étions au début de l’exploration du microbiote et que bien que ces analyses soient intéressantes, l’intérêt de ces examens dans la prise en charge du microbiote restait encore discutable. Maintenant, nous avons un peu plus de recul et le but de cet article est de montrer que ces analyses nous amènent des informations de plus en plus utiles pour la prise en charge de notre microbiote. Nous allons voir quels sont les éléments vraiment importants que nous pouvons extraire de ces analyses et surtout quelles sont les stratégies thérapeutiques qui en découlent et qui vont permettre une restauration plus ciblée du microbiote.

Généralités sur le microbiote

Pour rappel, notre microbiote comprend environ 100 000 milliards de bactéries réparties entre plus de 1 000 espèces différentes, pesant dans notre intestin entre 1 à 2 kg. Ces bactéries vivent à l’unisson avec nous et selon l’équilibre de l’écosystème intestinal, elles nous aident à promouvoir la santé ou dans certains cas à initier la maladie. Ces dernières décennies, nous avons découvert de plus en plus de relation entre nos bactéries intestinales et notre état de santé physique et mental. Voici une liste non exhaustive de ce que fait le microbiote pour notre santé :

  • Il a la capacité de moduler notre système immunitaire, par exemple en régulant notre immunité non spécifique (1), ainsi, il nous protège contre le développement des allergies.
  • Il améliore notre status nutritionnel en permettant une meilleure absorption des minéraux (calcium, magnésium, zinc, etc.), en fabriquant des vitamines (vitamines du groupe B et vitamine K) et en améliorant la récupération énergétique des aliments.
  • Il nous protège contre les mauvais germes (résistance à la colonisation).
  • Il produit des acides gras volatils tels que le butyrate aux multiples effets sur notre santé.
  • Il joue un rôle sur notre métabolisme, par exemple sur la gestion du poids, le contrôle de la glycémie et la sensibilité à l’insuline (2,3).
  • Il a un impact sur le niveau d’inflammation de notre corps, soit en le baissant soit en l’augmentant, selon nos bactéries intestinales.
  • Il influence notre humeur (dépression, anxiété) (4,5).
  • Il joue un rôle important dans de nombreuses maladies gastro-intestinales (maladie coeliaque, la maladie de Crohn, la diverticulose, le SIBO, la colite ulcéreuse ou le côlon irritable, etc.).
  • Il est impliqué dans de nombreuses maladies non intestinales telles que la maladie d’Alzheimer, la dépression, l’asthme, l’autisme, la fatigue chronique, l’eczéma, l’endométriose, le syndrome métabolique, l’obésité, le diabète de type 1 et 2, les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, etc.

Comment diagnostiquer un déséquilibre du microbiote, appelé dysbiose

L’histoire de la personne

Certains éléments de l’histoire d’une personne vont nous aiguiller vers la possibilité d’un déséquilibre du microbiote, nommé dysbiose. Les choses peuvent commencer dès la naissance ou la petite enfance. En effet, nous savons qu’une personne née par césarienne ou/et qui n’a pas été allaitée ne peut ensemencer correctement son microbiote et va présenter un microbiote déséquilibré. La prise d’antibiotiques dans les premières années de vie est également très néfaste pour la maturation du microbiote. Par la suite, certains facteurs de vie tels qu’un stress important ou une mauvaise alimentation vont jouer un rôle négatif sur l’équilibre de l’écosystème intestinal. Sur le plan diététique, il peut s’agir d’une alimentation type junk food riche en produits raffinés (pain, pâtes, pizza), mais également certaines diètes pauvres en végétaux et en fibres peuvent impacter négativement le microbiote (diète pauvre en FODMAP, diète cétogène, diète hyperprotéinée, etc.). Certains médicaments peuvent perturber fortement la flore intestinale, tels que les antibiotiques ou la prise prolongée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou la prise d’inhibiteurs de la pompe à proton (IPP).

L’analyse du microbiote par séquençage de l’ADN bactérien

Pendant longtemps, il fallait se contenter des cultures pour évaluer la composition des bactéries intestinales. Beaucoup de microbes connus sont faciles à cultiver tels que l’Escherichia coli, les entérocoques, les bactéroïdes, les streptocoques, des lactobacillus, des bifidobactéries, etc. La technique s’est améliorée grâce aux cultures anaérobies. Toutefois, cette technique nécessite une croissance sur des milieux spécifiques, prend du temps et les cultures ne sont pas représentatives de la croissance réelle du microbe dans son environnement. De plus, le problème avec les cultures, c’est leur incapacité à cultiver l’ensemble des bactéries de l’écosystème.

Les approches moléculaires avec séquençage de l’ADN vont révolutionner nos connaissances du microbiote. Ces approches vont nous offrir un tableau beaucoup plus complet des membres peuplant l’écosystème intestinal et permettent également d’évaluer l’impact des diètes ou des traitements sur le microbiote. En contrepartie, ces techniques sont encore à perfectionner, et il faudra encore beaucoup de recherche pour interpréter de mieux en mieux ces analyses.

Analyse du microbiote, les informations qui sont utiles

Les analyses de selles, basées sur le séquençage de l’ADN bactérien, semblent aujourd’hui les analyses les plus proches de la réalité de notre microbiote. Actuellement sur le marché, il existe plusieurs laboratoires qui proposent ce type d’analyse dont la plupart sont américains. On peut évoquer entre autres les sociétés Ubiome, American gut, Vibrant Wellness, Genova, etc. En Angleterre, il existe le laboratoire Diagnostics Solutions qui commercialise le GI-MAP et toujours en Europe, le laboratoire belge LIMS-MBNEXT propose également une analyse du microbiote. La plupart des laboratoires vont proposer une analyse par séquençage génétique de votre microbiote en classifiant les bactéries par phylum, genre et espèce. La plupart des laboratoires vont également associer une recherche de bactéries pathogènes (shigelles, salmonelles, campylobacter, clostridium difficile, etc.) de levures ou de parasites (giardia, candida, entamoeba, etc.). Mais que faire de toutes ces informations, lesquelles sont pertinentes et permettent d’agir et d’offrir des stratégies pour améliorer la santé du microbiote. C’est tout cela que nous allons voir à présent. Pour commencer, selon les recherches actuelles et les spécialistes dans le domaine du microbiote, il faut savoir quelles sont les informations importantes à extraire de ces bilans et pourquoi.

A.    La biodiversité du microbiote

B.     Avoir une appréciation des grandes familles de bactéries appelées phylum

C.     Connaître ces bactéries amies

D.    Évaluer la production de butyrate, marqueur de la santé du microbiote

E.     Rechercher les pathobiontes (bactéries à potentiel pathogènes)

F.     Évaluer la présence de bactéries produisant des gaz mauvais pour la santé

A. La biodiversité de son microbiote

La vie en général est caractérisée par la biodiversité. Dans l’intestin, c’est la même chose. Plus on a de colonies de bactéries différentes, plus l’écosystème est sain (6). De multiples études ont montré qu’un manque de biodiversité du microbiote est associé à de multiples problèmes de santé, tels qu’une augmentation des risques d’allergies, l’obésité, des dyslipidémies, une inflammation systémique, etc. (7). Les facteurs qui impactent négativement notre biodiversité sont multiples et relativement bien connus. Il s’agit entre autres :

  • d’une naissance par césarienne,
  • d’un manque d’allaitement
  • la prise fréquente d’AB dans la petite enfance
  • d’une alimentation pauvre en aliments riches en fibres et prébiotiques, ce qui représente le modèle classique d’une alimentation occidentale (steak/frites)
  • d’une prise récente d’antibiotiques ou une prise fréquente
  • la consommation chronique de certains médicaments (AINS, IPP)
  • des diètes restrictives prolongées (FODMAP, diète cétogène, etc.)

Lors d’une analyse du microbiote, les laboratoires utilisent un index évaluant la biodiversité du microbiote. En comparant les banques de données des donneurs, les laboratoires peuvent offrir une appréciation sur la biodiversité bactérienne du microbiote. Cela donne un indice à la personne sur sa biodiversité par rapport à une population donnée. Si cet index, en soi-même, n’est pas encore scientifiquement reconnu comme un index santé, il donne une idée à une personne de sa biodiversité et peut être considéré comme un point de départ avant une prise en charge alimentaire.

B. Avoir une appréciation des grandes familles de bactéries appelées phylum

Le microbiote intestinal est composé dans une très large majorité par des bactéries anaérobes. Plus de 95 % du microbiote est représenté par 5 grandes familles qu’on appelle phylum. Ces phyla sont composés par des groupes de bactéries appelés genre, par exemple les lactobacillus, le lactobacillus acidophilus, par exemple, sera considéré comme une espèce.

Voici les 5 grandes familles composant notre microbiote  dont la majorité des bactéries proviennent des deux premières familles.

1.     Les Firmicutes

Il s’agit de bactéries gram-abondantes dans le colon avec une grande diversité. On retrouve la majorité des espèces cultivées par les laboratoires, dont par exemple le lactobacillus.

2.     Les Bacteroidetes

Les bactéries de cette famille sont des gram -, anaérobe, souvent abondantes comme les bactéroïdes, etc.

3.     Les Actinobacteria

Ce genre inclus des bactéries gram + comme les bifidobacteries.

4.     Les Proteobactéria

On retrouve dans ce groupe beaucoup de pathogènes, dont campylobacter, klebsiella, desulfovibrio, bilophila, enterobacter, E. coli, etc.

5.      Les Verrucomicrobia

Ce groupe inclut des bactéries comme l’Akkermansia qui semblent spécialisées dans la dégradation du mucus

Le ratio Firmicutes/Bacteroidetes ne semble pas aussi pertinent que prévu

Cette dernière décennie, plusieurs études semblent avoir montré que le rapport entre les deux phyla principaux donnait des informations pertinentes sur l’état du microbiote.

Des études initiales avaient montré que les obèses avaient une diminution du taux de Bacteroidetes et proportionnellement plus de Firmicutes par rapport aux personnes minces (8). Des études récentes ont toutefois rejeté ces constats (9). En effet, diverses études, dans un premier temps, avaient retenu ce rapport comme pertinent pour certaines maladies métaboliques, mais finalement d’autres études n’ont pas confirmé cet intérêt.

Pourquoi est-il intéressant de connaître le pourcentage des Proteobactéria et des Bacteroidetes, la réponse vient des lipopolysaccharides (LPS)

Pour comprendre l’intérêt de ces deux familles, il faut se pencher sur une endotoxine responsable de nombreux problèmes de santé, les lipopolysaccharides (LPS). Les LPS sont une structure de la portion externe membranaire des bactéries gram-, elles représentent jusqu’à 80 % de la masse de la paroi des cellules gram-. Quand la bactérie meurt, les LPS sont envoyés dans le colon. Comme beaucoup de bactéries meurent dans l’intestin, on trouve de grandes quantités de LPS dans la lumière intestinale, surtout provenant des familles Proteobacteria et Bacteroidetes.

Chez un individu sain avec une bonne intégrité de sa barrière intestinale et un écosystème équilibré (alimentation riche en végétaux et fibres), très peu de LPS peuvent traverser la barrière intestinale et se retrouver dans le sang. A contrario, divers agents altérant la perméabilité intestinale (AINS, alcool) ou causant une dysbiose (alimentation junk food) peuvent augmenter le niveau de LPS dans le sang (10). L’augmentation des LPS dans le sang, via l’activation des macrophages, va augmenter le niveau d’inflammation dans différents tissus du corps (foie, cellules grasses, muscles, articulation)

L’endotoxinémie (LPS en excès) est reliée à de nombreuses maladies actuelles telles que l’artériosclérose, la maladie d’Alzheimer, le syndrome métabolique, l’obésité, le diabète, l’endométriose, ainsi que la dépression, etc.

Cela est expliqué par le fait que l’excès de LPS dans le sang produit une inflammation de bas grade (via l’activation des TLR-4) activant des cytokines pro-inflammatoires qui vont affecter divers organes. Au niveau neuropsychologique, cette inflammation favorise une humeur dépressive, des troubles cognitifs et un état de fatigue (11). Des études ont montré qu’expérimentalement, l’exposition à des LPS compromettait l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique, altérait la voie du tryptophan-kynurenine, induisait une inflammation cérébrale, ainsi qu’un comportement dépressif (12,13).

Comme ce sont les Bacteroidetes et les Proteobacteries qui possèdent les bactéries avec le plus de LPS, il est intéressant de connaître l’importance de leur présence. Certains spécialistes du microbiote proposent de maintenir le taux de :

Bacteroidetes en dessous de 45 %

et

Proteobacteries en dessous de 4 % (le moins est le mieux, car c’est dans ce groupe que ce trouvent les bactéries les plus pathogènes).

Des stratégies simples afin de réduire la population de Bacteroidetes et Proteobacteria

  1. La prise de prébiotiques (FOS, GOS, lactulose, etc.)
  2. Une alimentation riche en aliments non transformés, riches en fibres
  3. Diminuer les apports de gras (car beaucoup de bactéries de ces deux familles métabolisent les sels biliaires, par exemple Bilophila, Desulfovibrio, etc.)

C. Connaître ses amis

La plupart des gens ont entendu parler des bifidobactéries et des lactobacillus. Ces bactéries sont favorables pour notre santé, mais elles sont surtout connues comme probiotiques. Il existe également d’autres classes de bactéries qui ont un impact favorable pour notre santé telles que l’Akkermansiamuciniphila, le Faecalibacteriumprausnitzii et en ordre général les bactéries productrices de butyrates.

LES BIFIDOBACTERIES

Il s’agit de bactéries anaérobes, gram positif, qui en moyenne représentent 0 à 5% des bactéries présentes dans le microbiote. Les effets santé de ces bactéries sont nombreux (14) et comprennent entre autres :

  • Une résistance à la colonisation des bactéries pathogènes
  • Un rôle important dans la transformation des polyphénols
  • Une protection de la paroi intestinale
  • Une stimulation et une modulation favorable de notre immunité
  • Une aide à la production de vitamines (B1,2,3,6,9,12,biotin)
  • Une corrélation inverse avec niveaux de LPS
  • Une protection contre l’insulino-résistance
  • Certaines souches produisent du GABA (anxiolytique naturel)
  • Un rôle protecteur contre la perméabilité intestinale et les troubles de l’humeur

Deux questions se posent par rapport aux bifidobactéries. Premièrement que faut-il faire lorsque les niveaux de bifidobacties sont faibles et deuxièmement est-il possible de réensemencer le microbiote avec des probiotiques composés de bifidobactéries.

Des dizaines d’années d’études ont montré que l’on ne peut pas réinoculer ces bactéries, ni repeupler le microbiote en consommant ces bactéries sous forme de probiotiques ou d’aliments fermentés. Le seul moyen pour restaurer notre population de bifidobactéries est soit de prendre des suppléments de prébiotiques (fibres d’acacias, lactulose, FOS, GOS, PHGG), soit d’avoir une alimentation riche en plantes riches en fibres prébiotiques, ainsi que de consommer des aliments riches en polyphénols.

Bifidobactéries

Population idéale entre 2.5-5%

Des stratégies simples afin de restaurer la population de bifidobactéries

Suppléments en prébiotiques (efficace déjà après 3 mois)

  • fibres d’Acacias, au moins 10 g/j
  • lactulose au moins 5ml/jour
  • GOS au moins 3gr par jour
  • FOS/inuline au moins 3 gr par jour
  • PHGG (17) (Partially hydrolysed guar gum) au moins 5gr/j

Aliments riches en polyphénols

  • Fruits (surtout fruits rouges, pommes, raisins noirs, etc.
  • Noix et graines (lins, noix de pecan, tahin, noisettes, châtaignes…)
  • Végétaux (carottes mauves, patates violettes ou rouges, chou rouge, épinards, oignons rouges, carottes, laitue rouge, etc.)
  • Riz rouge, riz noir, quinoa rouge ou noir, etc.
  • Olives noires, huile d’olive

99 % des polyphénols alimentaires ne sont pas absorbés, mais nécessitent d’être hydrolysés par le microbiote surtout les bifidobactéries.

Aliments riches en prébiotiques,  fructanes (FOS) et galactanes (GOS)

Les fructanes : Topinambour, racine de chicorée, dandelion, ail, oignons, poireaux, asperges, artichauts

Les galactanes : Légumineuses, crucifères, betterave, graines de tournesol, graines de courges

Aliments prébiotiques like :

Riz brun, carottes, cassis, cacao noir, amandes, thé vert, etc

LES LACTOBACILLUS

Il s’agit de gram positif, anaérobe ou microaérophile. Il représente moins de 1 % d’un écosystème sain (typiquement autour de 0,01 %). Les lactobacillus jouent un rôle important dans le petit intestin et le vagin. On a commencé à s’intéresser à ces bactéries au début du 20ème siècle suite aux travaux de Metchnikoff qui a étudié les bactéries produisant les yaourts. Ces bactéries sont faciles à cultiver et on retrouve de nombreuses souches dans les aliments fermentés. Les diverses souches de Lactobacillus ont montré de nombreux bénéfices pour la santé (15,16) :

  • Résistance à la colonisation
  • Production de lactate et de SCFA
  • Certaines souches produisent du GABA
  • Aide à la transformation des polyphénols

Il est dans certains cas possible d’avoir trop de lactobacillus chez des personnes qui ont une prédominance de lactobacillus produisant du lactate. En présence d’une dysbiose, le manque de microbes consommant du d-lactate, fait que le lactate s’accumule dans l’intestin, plus le ph est bas et plus les lactobacilles peuvent se multiplier. Les lactobacilles peuvent croître de 1 % à plus de 60 % dans le microbiote. Dans certains cas, le D lactate est absorbé et la quantité peut dépasser les capacités de l’individu de métaboliser le lactate. Il faut toutefois être conscient que beaucoup de germes sont capables de produire également du lactate, principalement les germes pathogènes (bactéroïdes, E. coli, Klebsiella, streptococcus, etc..).  Une étude à double aveugle a étudié des femmes obèses mises sous fructans (inuline) à raison de 16 gr par jour. Ce traitement a permis une diminution de la population des bactéroïdes avec diminution des niveaux de LPS, augmentation des bifidobactéries et surtout diminution des niveaux de D-lactate (corrélée à la diminution des bactéroïdes).

Lactobacillus

Population idéale 0.01-1%

Des stratégies simples pour augmenter le taux de lactobacillus

– PHGG (partiallyhydrolysedguargum), au moins 5 gr par jour

– Konjac riches en glucomannanes (18) (1.5 gr 2 x par jour)

– Aliments prébiotiques-like : amandes et surtout cassis (extrait en poudre)

– Aliments ou boissons riches en polyphénols comme le chocolat noir ou thé vert

L’AKKERMANSIA MUCINIPHILA

Il s’agit d’une bactérie anaérobe, gram négative. Cette bactérie est associée à un métabolisme sain aidant à la perte de poids. Les études ont montré que l’abondance d’Akkermansia est inversement proportionnelle avec la masse grasse et à l’intolérance à l’insuline, que l’Akkermansia est associé avec une meilleure biodiversité du microbiote et que des niveaux faibles d’Akkermansia sont associés à une plus grande perméabilité intestinale (19,20).

Sa présence se situe entre 1 à 3 % d’un microbiote sain

Comment booster ces taux d’Akkermansia :

Cela est surtout important chez les personnes obèses, avec syndrome métabolique et inflammation de bas grade.

  • La supplémentation en fructanes (FOS et inuline, 3 à 6 gr / jour)
  • Le lactulose
  • La consommation de polyphénols (21) (fruits rouges, peau du raisin noir, grenade, etc. )
  • Le jeûne
  • Les fibres solubles
  • La consommation de graisses saturées diminue les niveaux d’akkermansia alors que celles riches en oméga 3 l’augmentent

FAECALBACTERIUM PRAUSNITZII

Il s’agit de la bactérie la plus abondante dans un intestin sain adulte pouvant aller jusqu’à 25 % de la population d’un microbiote sain. Il s’agit d’un gram positif, anaérobe et surtout c’est LE PRODUCTEUR LE PLUS IMPORTANT DE BUTYRATE.

Les effets du butyrate sur la santé sont nombreux (22,24) et permettent :

  • La protection de l’intégrité de la barrière intestinale du colon et du petit intestin
  • La diminution de l’absorption des endotoxines
  • La diminution des douleurs abdominales chez ceux qui ont une hypersensibilité viscérale
  • L’amélioration du transit intestinal

Dans les effets systémiques :

  • La réduction de l’insulino-résistance
  • La protection contre la mort des cellules neuronales
  • L’amélioration de la fonction de la mitochondrie
  • La diminution de la neuro-inflammation
  • La diminution de l’inflammation systémique via la suppression du relargage des messagers de l’inflammation

Effets bénéfiques potentiels du Faecalbacterium prausnitzii

  • Effets anti-inflammatoire général de l’intestin
  • Sa présence est liée à une réduction de l’inflammation bas grade dans l’obésité et le diabète
  • Une grande présence est liée à une meilleure humeur

Certaines populations d’individu sont à risque d’avoir une baisse de cette bactérie. Il s’agit de ceux qui suivent des diètes pauvres en FODMAP ou sans gluten (pas assez de FOS et de fibres) ou lors de maladie de Crohn ou maladie cœliaque).

Population idéale > 10 à 15 %

Le Faecalbacteriumprausnitzii est considéré comme un indicateur important de la santé de l’écosystème intestinal

Comment augmenter ces taux de Faecalibacterium

  • Les suppléments en prébiotiques
    • Fructanes (inuline)
    • Galactanes (GOS)
    • Le lactulose
  • Les aliments riches en prébiotiques
  • Les aliments riches en fibres (surtout légumineuses)
  • Les aliments riches en polyphénols
  • Mais aussi certains probiotiques
    • Bifidobacteriumlongum BB536
    • Bacillus coagulans GBI-30 6086

D. Évaluer la production de butyrate, marqueur de la santé du microbiote

Nous avons vu que certaines bactéries, comme le Faecalbacteriumprausnitzii, ont la capacité de produire du butyrate. Il existe toutefois de nombreuses bactéries qui produisent du butyrate telles que : Roseburiaspp (taux idéal > 5 à 10 %), Blautla(> 5 à 10 %), Eubacterium(> 15 %), Ruminococcusspp(>15 %) ,Intestinbacter, Coprococcus etc. Idéalement, le pourcentage total des producteurs de butyrate devrait être plus de 40 %.

Le butyrate fait partie des acides gras à chaîne courte avec l’acétate et le propionate. Le butyrate reste le métabolite majeur dans le colon, produit par fermentation bactérienne des fibres alimentaires. Le butyrate est une source d’énergie pour les cellules de la paroi du colon, responsable d’au moins 70 % de l’énergie produite par les colonocytes. Ces effets bénéfiques sont nombreux permettant de réduire les niveaux d’inflammation de l’intestin, il protège du cancer du côlon (28,30). Il aurait également un impact sur notre métabolisme énergétique et de ce fait a un effet protecteur contre les maladies métaboliques et l’obésité.

ÉVITER les stratégies qui diminuent la production de butyrate

La diète occidentale classique est souvent pauvre en fibres et en végétaux et impacte négativement la production des acides gras à chaîne courte comme le butyrate. Diverses diètes sont également mauvaises pour notre microbiote et la production de butyrate. Il s’agit des diètes qui diminuent les fibres (FODMAP etc.) (31), les diètes trop riches en graisses et les diètes hyper protéinées, pauvres en glucides. Certaines de ces diètes peuvent être utilisées à court terme dans un but thérapeutique précis, et souvent l’adjonction de fibres solubles est nécessaire (psyllium, fibres d’acacias, etc.).

Encourager les stratégies qui augmentent la production de butyrate

Diverses stratégies de supplémentation de fibres sont possibles telles que :

  • Le psyllium
  • Le PHGG (Partiallyhydrolysedguargum ++) (17)
  • Les fructanes ou les galactanes
  • Les amidons résistants

Information sur les amidons résistants

L’amidon fait partie des glucides complexes qui sont hydrolysables et se transforment en sucres rapides dans l’intestin grêle. L’amidon résistant, quant à lui, a une structure particulière qui lui permet de ne pas se décomposer en sucres et donc de ne pas être absorbé par l’intestin grêle. Ainsi, d’un point de vue diététique, il agit comme les fibres alimentaires, parcourant tout l’appareil digestif sans être digéré, avant d’être fermenté par le colon. Les études montrent que ce type d’amidon pourrait être utile pour le contrôle du diabète et aurait plein de bienfaits pour le colon, en produisant des acides gras à chaîne courte, comme le butyrate.

Il y a 4 différents types d’amidons résistants.

  • AR1 : Amidon trouvé dans les aliments revêtus d’une graine. L’amidon résiste à la digestion, car il est entouré de cellulose (par exemple les grains de blé entier, les graines de soja, les haricots, les lentilles, etc.)
  • AR2 : Amidon résistant naturellement présent dans certains aliments (farine de banana verte, pommes de terre crues, certaines légumineuses, etc.)
  • AR3 : amidon retrogradé, formé lorsque les aliments riches en amidon sont cuits puis refroidis, augmentant leur teneur en amidon résistant (pommes de terre ou pâtes cuites, puis refroidies, riz à suhis, etc.), aussi retrouvé dans certaines légumineuses.
  • AR4 : amidon chimiquement modifié par les fabricants, de façon à ce qu’ils soient résistants à la digestion

E. Rechercher les pathobiontes (bactéries à potentiel pathogènes)

Les pathobiontes sont des bactéries qui, en proportion inadéquate, peuvent être néfastes pour notre écosystème intestinal et notre santé. Les deux exemples ci-dessous représentent les espèces bactériennes les plus connues comme pathobiontes.

Escherichia Coli

Il s’agit d’un anaérobe facultatif (peut croître en présence ou absence d’O2), gram négatif qui contient des LPS (endotoxines) sur sa paroi. C’est un membre du phylum Proteobacteria et sa présence devrait être moins de 1 % du microbiote du colon. Sa croissance peut être inhibée par un milieu acide du colon. Il faut se rappeler que dans le colon, le ph est déterminé par la production de SCFA (acides gras à chaîne courte comme le butyrate).

L’Escherichia coli peut avoir des effets potentiels positifs comme une aide à la production de la vitamine K2 et vitamines B. Certaines souches peuvent produire du L tryptophan.

Ces effets pathobiontes sont toutefois nombreux :

  • Relation avec le cancer du côlon (25)
  • Augmente la gravité dans la maladie de Crohn (26)
  • Impliqué dans le SIBO, les infections urinaires récurrentes
  • Associé à l’endométriose (27)
  • Associé au syndrome métabolique et au diabète (via les endotoxines LPS)
  • Présent dans les dysbioses induites par la prise d’IPP

Comment réduire les populations de E. Coli

  • Maintenir la biodiversité du microbiote
  • Supplémentation en lactulose +++
  • Supplémentation en galactanes
  • Alimentation riche en fibres (réduit le ph dans l’intestin), se rappeler que plus le ph du colon est acide et moins l’E. coli peut croître.

Bactéroïdes

Il s’agit de bactéries anaerobes gram négatives. Les membranes des bactéries ont des LPS, mais moins pro-inflammatoires que chez E. coli. Il s’agit d’un membre majeur du phylum Bacteroidetes. Ce genre représente 5 à 18 % du microbiote avec beaucoup de variations individuelles. Les bactéroïdes sont dominants chez ceux qui ont des diètes riches en gras et protéines, avec peu de fibres et sont souvent dominant après la prise d’antibiotiques ou des chimiothérapies.

Effets positifs potentiels

  • résistance à la colonisation
  • peut aider à digérer des résidus alimentaires non digérés (amidons, protéines, sucre)
  • peut aider dans la maturation du système immunitaire
  • peut aider à la transformation des polyphénols

Effets pathobiontes

  • souvent impliqués dans les infections
  • peut causer des abcès
  • c’est l’espèce qui a le plus haut taux de résistance aux antibiotiques de tous les anaérobes
  • des taux élevés de bactéroïdes sont associés avec une réduction de la biodiversité et à l’adiposité, l’insulino-résistance et un phénotype inflammatoire
  • c’est un putrificateur de protéines
  • c’est un des plus grands producteurs de beta-glucorinidase, ce qui augmente ainsi le cycle entérohépatique (xénobiotiques, hormones)
  • il produit secondairement des acides biliaires ce qui augmente risque de cancer du côlon

La population idéale de Bacteroides se situe autour de 20 %

C’est une bonne stratégie de réduire des taux élevés de bactéroïdes. Il faut être conscient que le bactéroïde est associé avec une consommation de viandes et de graisses animales et que sa croissance dépendant du ph du colon.

Ce qui diminue les niveaux

  • Lactulose +++
  • Supplémentation de galactanes (GOS) et de fructanes (FOS)
  • Alimentation non transformée riche en fibres et en végétaux
  • Thé vert

F. Les bactéries produisant des gaz défavorables pour notre santé

Les bactéries productrices d’H2S (hydrogène sulfureux)

Diverses bactéries intestinales ont la capacité de produire de l’hydrogène sulfureux. La voie de production la plus classique implique les bactéries sulfato-réductases, dont les espèces les plus connues sont le Desulfovibrio et la BiophilaWadsworthia. Il s’agit de bactéries, gram négatives, faisant partie de la famille des Protobacteria et qui contiennent beaucoup de LPS. La production d’H2S en excès peut induire des dommages de notre ADN, altérer la fonction de diverses enzymes (cytochrome C oxydase, etc.) et perturber la motilité intestinale (32). Ce type de fermentation pourrait être responsable non seulement de troubles digestifs, mais également de douleurs chroniques articulaires ou plus générales (fibromyalgie). L’H2S augmente la sensibilité douloureuse de l’intestin (nociception), s’attaque à l’intégrité de la barrière intestinale (33) et inhibe la production de butyrate.

Les bactéries productrices de H2S

  • Desulfovibriospp et Bilophilaspp
  • La population de ces bactéries doit idéalement être inférieure à 0,01 %
  • Si les deux genres sont sous 0,25 %, c’est encore tolérable

Comment réduire les bactéries productrices de H2S

  • En premier lieu, il faut réduire la consommation de viandes et de protéines. En effet, une diète riche en viande peut augmenter de plus de 15x la production d’H2S par rapport aux végétariens.
  • Il faut diminuer la consommation de graisses animales et de produits laitiers, car le Bilophila se nourrit de gras.
  • Il faut éviter les conservants contenant des produits soufrés comme les sulfites, ainsi que le carageenan (émulsifiant)
  • Il faut faire attention avec les plantes cholagogues (augmentant la production de bile) et les supplémentations en sels biliaires.

Comment minimiser la production H2S

  • Supplémentation en galactanes (GOS) 5 gr par jour
  • Inuline 12 gr/j
  • Supplémentation en acétate de zinc. En effet l’acétate de zinc forme un sel insoluble avec le soufre.

Les bactéries productrices de méthane

De façon prépondérante le méthane est produit par le Methanobrevibactersmithiie, qui n’est pas réellement une bactérie, mais un archea (bactérie primitive), le plus prépondérant dans l’intestin. Le Methanobrevibacter utilise l’hydrogène et le gaz carbonique produits par les bactéries pour faire du méthane. Des études récentes suggèrent que cet archéa est présent dans 96 % de la population. La production de trop de méthane va ralentir le transit gastro-intestinal, avec comme conséquence un ralentissement du transit intestinal, une constipation. On retrouve souvent un excès de méthane chez les personnes constipées, ainsi que dans les colons irritables IBS-C (34). Ces archea sont également reliés à des maladies métaboliques comme l’obésité (35-36). L’éradication des bactéries méthanogènes chez des personnes obèses a montré des améliorations notables sur les lipides sanguins et la réduction de l’insulino-résistance (37). Donner des substances antimicrobiennes est une stratégie intéressante pour améliorer le métabolisme.

De plus, la population d’archea methanogène est inversement proportionnelle à la concentration de butyrate. Donc en nourrissant et en stimulant la production de butyrate, on peut inhiber la croissance des germes méthanogènes. Le ph au niveau du colon est un indicateur des risques de croissance de ce type de germes. Ainsi, un ph entre 7-7.5 est associé à une croissance plus importante des méthanogènes, alors qu’un ph inférieur à 6.5 inhibe la croissance de ces germes.

Comment réduire les bactéries productrices de méthane

  • Le PHGG (Partially hydrolysed guar gum): étude avec 4gr/j
  • Les galactanes (GOS)
  • Le lactobacillus reuteri DSM 17938 (Biogaia protectis baby 5 gtts /jour)
  • Certaines plantes médicinales réduisent la population de ces bactéries
    • L’Allicine (extrait d’ail)
    • Le Propolis
    • L’huile essentielle d’Origan
  • Certains polyphénols comme les pépins de raisins, l’écorce de pin (picogenol). L’Atrantil est une combinaison de polyphénols favorable contre les flores méthanogènes.
  • Certains laxatifs comme l’oxyde de magnésium ou le lactulose

En conclusion

L’analyse du microbiote par séquençage de l’ADN bactérien devient progressivement un outil performant pour faire le point sur son microbiote. Il est difficile de comparer le microbiote entre deux personnes, puisque souvent nous n’avons qu’environ 10 % de gênes bactériens identiques d’une personne à l’autre. Toutefois, nous avons vu qu’il existe certains constats qui nous amènent des informations utiles pour évaluer la santé de notre microbiote. De plus, notre microbiote réagit et se modifie selon notre environnement, surtout notre alimentation. Dès lors, ces tests permettent de suivre l’évolution de son microbiote, suite à des modifications de son alimentation ou d’autres facteurs environnementaux. Dans les pays anglo-saxons, de plus en plus de nutritionnistes ou de médecins formés en médecine nutritionnelle, utilisent ce type de bilan avec leur patient. Tout n’est pas encore parfait. Il manque encore du recul pour confirmer de façon indéniable la fiabilité de ces informations. Toutefois, la science avance rapidement dans ce domaine et les études se multiplient nous permettant de comprendre chaque jour de mieux en mieux notre microbiote et son impact sur notre santé. Un autre problème reste le coût de ces bilans qui sont relativement chers et pas toujours facilement accessibles. De plus, chaque laboratoire analyse de façon un peu différente le microbiote et les prestations ne sont pas toujours identiques. En dernier lieu, il faut trouver un thérapeute ou un médecin qui s’intéresse à ces bilans, qui est capable de les interpréter et de proposer des stratégies adaptées. L’intérêt de cet article c’est d’offrir un maximum d’informations pour les thérapeutes et les personnes intéressées afin qu’elles puissent commencer à marcher sur ce chemin prometteur.

Dr. A. D’Oro

Références :

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  2. Christensen “Microbial enterotypes in personalized nutrition obesity management” Am J ClinNutr. 2018 Oct 1;108:645-651
  3. Castaner O “The gut microbioma profile in obesity: a systematic review” Int J Endocrinol. 2018 Mar 22,2018:4095789
  4. Grochowska M “The gut microbiota in neuropsychiatric disorders” Acta NeurobiolExp2018;78:69-81
  5. Inserra A. “The microbiota-Inflammasome Hypothesis of major depression” Bioessays 2018 Sep;40(9)
  6. Schondelmyer K “Ancient Thali Diet: Gut microbiota, immunity and health” Yale J Biol Med 2018 Jun 28;91(2):177-184
  7. Kriss M “Low diversity gut microbiota dysbiosis:drivers, functional implications and recovery” CurrOpinMicrobiol 2018 Aug:44:34-40
  8. Koliada A “Association between body mass index and Firmicutes/Bacteroidetes ratio in an adult Ukrenian population” BMC Microbiol 2017 22;17(1):120
  9. Mbakwa CA “Gut microbiota and body weight in school-aged children: THE KOALA Birth cohort study” Obesity 2018 Oct 8
  10. Huang EY « The role of diet in triggering human inflammatory disorders in the modern age » Microbes Infect. 2013 Nov;15(12):765-74
  11. Gasperz R “The role of anxious distress in immune dysregulation in patients with major depressive disorder” Transl Psychiatry 2017 Dec 8;7(12):1268
  12. Fields CT “Effects of gut-derived endotoxin on anxiety-like and repetitive behaviors in male and female mice” Biol Sex Differ 2018 Jan 19;9(1):7
  13. Mello BSF “Sex influences in behavior and brain inflammatory and oxidative alterations in mice submitted to lipopolysaccharide-induced inflammatory model of depression” J Neurolimmunol 2018 Jul 15;320;133-142
  14. Hidalgo_Cantabrana « Bifidobacteria and their health-promoting effects” MicrobiolSpectr. 2017 Jun:5(3)
  15. Mu Q “Role of Lactobacillus reuteri in human health and diseases” Front Microbiol 2018 Apr 19,9:757
  16. Hill D “The Lactobacillus caseigroup:History and health related applications” Front Microbiol 2018 Sep 10;9:2017
  17. Ohashi “Consumption of partiallyhydrolysed guar gum stimulates Bifidobacteria and butyrate-producing bacteria in the human large intestine”Benef Microbes. 2015;6(4):451-5.
  18. Al-Ghazzevi FH “Efficacy of cellulase and mannanase hydrolysates of konjac glucomannan to promote the growth of lactic acid bacteria” J Sci Food Agric. 2012 Aug 30;92(11):2394-6.
  19. Dao Mc “Akkermansia muciniphila and improved metabolic health during a dietary intervention in obesity:relationship with gut microbiome richness and ecology» Gut 2016 ;65(3) :426- 36”
  20. DerrienM « Akkermansiamuciniphila and its role in regulating host functions » MicrobPathog. 2017 May ;106 :171-181
  21. Anonye« Commentary:Dietary Polyphenols Promote Growth of the Gut Bacterium Akkermansiamuciniphila and Attenuate High-Fat Diet-Induced Metabolic Syndrome. » Front Pharmacol. 2017 Jun 30 ;8 :387
  22. Sitkin“ Clinical Potential of anti-inflammatory effects of Faecalibacteriumprausnitzii and butyrate in inflammatory bowel disease” Inflamm Bowel Dis: 2018 Aug 6
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  24. Zhou L“Faecalibacteriumprausnitzii Produces Butyrate to Maintain Th17/Treg Balance and to Ameliorate Colorectal Colitis by Inhibiting Histone Deacetylase 1” Inflamm Bowel Dis.2018 May 23
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  33. Jjennagger “Sulfide as a mucus barrier-breaker in inflammatory bowel disease” Trend Mol Med 2016 Mar;190-199
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  36. Mathur “Obesity and the microbiome” Expert Rev Gastroenterol Hepatol2015;9:1087-99
  37. Mathur R “Metabolic effects of eradicating breath methane using antibiotics in prediabetic subject with obesity” Obesity 2016 Mar;24(3):576-82

 

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christa domergue
christa domergue
5 années il y a

Bonjour, j’ai vécu subitement une période de diarrhées avec de terribles maux de ventre pendant 8 mois avec perte de poids et de moral. J’ai fait une fibroscopie et une coloscopie où on a juste détecté un dolichocôlon spastique de progression difficile…J’ai donc été étiquetée SII (syndrome de l’intestin irritable). Les antispasmodiques me calmaient temporairement mais rien n’y faisait, les maux de ventre persistaient. Je me suis tournée vers les solutions plus naturelles, régime FODMAP, yoga, relaxation, cohérence cardiaque, EFT tapping, massages du ventre avec de l’huile essentielle de basilic exotique (génial pour calmer les spasmes)… légères améliorations et puis un jour je me suis lancée dans les boissons à base de kéfir d’eau et les préparations à base de kéfir de lait et en trois mois tout est rentré dans l’ordre. Alors ma question : que pensez vous du kéfir d’eau et de kéfir de lait à préparer à base de graines de kéfir (que l’on peut trouver gratuitement dans des échanges sur le net)? Merci de votre réponse

Joanna Dupin
Joanna Dupin
5 années il y a

Bonjour,
Où est-il possible en France de faire les analyses du microbiote par séquençage de l’ADN bactérien???
Après une typhoïde, et une amibiase qui a été détectée 14 ans plus tard (voyage au Mali) trouvée par des analyses moléculaires, invisible dans le sang et les selles. Prise d’antibiotique durant 2 ans quotidiennement à l’adolescence, sans prise de probiotique. Je maigris et ai souvent des humeurs variables……. Merci pour votre article

ALINE K.
ALINE K.
4 années il y a
Répondre à  Dr. A. D'Oro

Bonjour Docteur D’ORO.
Ma naturopathe m’a donné l’adresse d’un Laboratoire Francais
LUXIA SCIENTIFIC. Première société française à proposer un test metagenomique du microbiote intestinale.
Connaissez vous ce laboratoire ?
Merci d’avance

Alessandra Cervino
4 années il y a
Répondre à  Joanna Dupin

Bonsoir,

le seul laboratoire français à faire ces analyses est luxia scientific: http://www.luxia-scientific.com.

Alessandra

Nicole
Nicole
4 années il y a
Répondre à  Dr. A. D'Oro

Que pensez-vous de la fiabilité des analyses de selles effet tuées par le laboratoire français BARBIER ?
Je vous adresse mes remerciements pour votre réponse.

Nathalie Pertoso
Nathalie Pertoso
5 années il y a

Bonjour docteur,
Mon fils âgé de 22 ans a absolument besoin d’aide pour comprendre pourquoi quand il mange du pain, des pâtes (gluten), des laitages, aliments contenants des conservants a des symptômes tels que perte de cheveux, dépression, agressivité, toux, peau du visage qui devient blanche et sèche, insomnies.. c’est horrible. L’éviction le soulage mais ce n’est pas suffisant.
Aujourd’hui, il pèse 68 kg pour 1m92 et est déprimé.
Nous ne savons plus quoi faire, qui voir, quelles analyses faire.
Pouvez vous nous aider ?
Connaissez-vous un médecin vers Nantes? Nous sommes prêts à nous délacer.
Il est ok pour devenir un patient clinique.

Cordialement,

Elodie
Elodie
4 années il y a
Répondre à  Dr. A. D'Oro

Bonjour, je vous envoie ce message avec un peu de détresse, ne sachant par vers qui me tourner… La plupart des médecins la ou je vis ( île de la réunion) , en fait tous les médecins que j’ai vu ne sont pas au courant du SIBO, je présente des symptômes qui sont alternance fausse diarhee/ constipation, fourmillement dans les mains et pied, fatigue et tête dans le brouillard, nausée, perte d’appétit et de poid, douleur en haut du nombril, brulures parfois.. et ça depuis de nombreux mois, je ne sais pas quel examens pratiquer, j’ai vu que le test sibo est a plus de 300 euros sur un site en Australie avec test au fructose et lactulose, j’ai fais il ya deux ans de ça trois opérations sur deux mois (appendicite, abcès sur opèration d’appendicite et péritonite) avec du coup de nombreuse ouvertures et certainement de nombreuses adhérences… Je vois un ethiologue samedi en rendez vous, j’aimerais faire également le test pour la flore mais je suppose qu’il va falloir que je vienne en France où en Belgique pour les pratiquer… Quel examens me conseillez vous selon mon cas ? ( Coloscopie/ fibroscopie et prise de sang ras, mis à part un taux faible de vitamine D) merci de votre réponse…

Martine Chevalier
Martine Chevalier
5 années il y a

Bonjour,
Je réside près de Lyon, en France, savez-vous où je pourrais faire cet examen. J’ai depuis bien longtemps des soucis avec mes intestins. J’ai eu une candidose qui est normalement guérie mais j’ai quand même très souvent des problèmes intestinaux (maux de ventre, flatulences …)
Merci pour cet article que j’aurai aimé partager mais apparemment, je ne le peux pas.

Aline
Aline
5 années il y a

Bonjour,
Suite à un stress chronique, j’ai une dysbiose que j’essaie de faire disparaître. J’ai entre autres une constipation chronique importante. J’ai déjà essayé de nombreux probiotiques qui me constipent encore plus.Ne pouvant pas effectuer de test respiratoire pour le SIBO car cela n’existe pas aux Antilles, comment puis je apprécier les gaz produits par les bactéries sans faire le test. Merci pour vos courriers qui sont très enrichissants.
Merci pour votre réponse
Bien cordialement

MAGNIANT
MAGNIANT
5 années il y a

Bonjour
je suis suivie pour une maladie cœliaque (détectée à 70 ans, il y a 3 ans) dans un grand hôpital parisien spécialisé pour cette maladie ; le régime sans gluten a stoppé les diarrhées mais des douleurs violentes persistent et ne sont pas prises en charge, on me répond : c’est votre microbiote ! De gastros en gastros aucun soulagement. J’ai un dolichocolon, beaucoup d’air qui remonte par le haut, je faire faire souhaiterais une analyse de mon microbiote, quels laboratoires fiables conseillés-vous à Paris.
Vos articles nous permettent d’accéder à une information de qualité, soyez-en vivement remerciés par ces malades oubliés.
Josiane Magniant

DUMITRESCU
DUMITRESCU
4 années il y a

Merci pour votre réponse.

Aline
Aline
4 années il y a

Bonjour Dr D’Oro,

J’ ai une constipation chronique importante due à une sécheresse des muqueuses (Goujerot) et à un manque de mouvement intestinal. Mon médecin m’a prescrit du Duphalac, je dois prendre 2×10 ml pour avoir des selles quotidiennes mais cela me donne des ballonnements et cela perturbe mon sommeil. Le triphala est-il compatible avec la sécheresse des muqueuses ? J ‘ai essayé la prise de Biogaia 5 gtt par jour pendant 1 mois, cela avait de beaucoup amélioré mes douleurs intestinales. Pensez vous que je peux doubler la dose, sachant que les probiotiques ont tendance à me constiper encore plus? (Probiotiques testés avec plusieurs souches et de 10 milliards au moins)
Merci par avance
Cordialement

C
C
4 années il y a
Répondre à  Dr. A. D'Oro

Je vous remercie beaucoup Docteur pour tous ces renseignements et pour vos articles riche en informations

Claire HONNAY
Claire HONNAY
4 années il y a

bonjour,
une diverticulose est-elle réversible. L’adaptation de l’alimentation est-elle suffisante ?
Merci

Steven meysman
Steven meysman
4 années il y a

Bonjour
Je voudrais savoir combien coûte un consultation à votre cabinet et comment prendre rdv
Merci

jeanne
jeanne
4 années il y a

Bonjour, merci pour ce partage de vos précieuses recherches.
Sujette aux troubles digestifs depuis toujours (maladie coeliaque, intolérance au lait, dolichocolon), je découvre dans mon parcours de soins alternatifs, que mes ulcères à l’estomac et un état inflammatoire général, viendraient du foie, en lien avec des troubles hormonaux. Le sang est épaissi, et j’ai la sensation de m’empoisonner de l’intérieur.
Faites-vous un lien dans vos recherches entre le foie et le protocole pour restaurer le microbiote ? Merci de votre attention.

jeanne
jeanne
4 années il y a

Merci
J’imagine aussi que la porosité de l’intestin qui laisse passer ce qu’il ne faut pas laisser passer, donne beaucoup de travail au foie qui peut s’en retrouver épuisé.
Merci encore

Emma
Emma
4 années il y a

Bonjour Dr d’Oro,
J’ai des soucis de constipation chronique depuis un certain nombre d’annees, a cela s’ajoute du surpoids sans pour autant être dans la malbouffe ,problèmes veineux et autres… comment palier efficacement et durablement à tous ces problèmes? Mon médecin général suit le protocole médicamenteux mais je pense en effet subir un vrai déséquilibre de mon microbiote intestinal. Seconde question: ou puis je me procurer votre livre Maigrir? Bien à vous et merci par avance pour vos précieux conseils.

rom
rom
4 années il y a

bonjour
j’ai fait une analyse du microbionte et selon le rendu: manque cruel d’E coli, Enterococcus, flore acidifiante + pH de 6.9 du à un excès de protéines et gras (pas d’analyse par PCR, pas de mention des souches à H2S mentionnées dans l’article)
supplémentation en probiotiques acidifiants + coli + enteroccocus.
cela signifie dysbiose en H2S?
j’etais sous acide alpha lipoique et alcarecup + regime fodmap + viande 1 à 2/jrs + bonne dose omega 3 à chaque repas
SAMe non supporté, Mg-Taurine-B6 non supporté
Gros ballonnements de pire en pire chaque jour, crampes, gaz: je ne sais si on est sur du methane ou H2S…essayer atrantil + prosymbioflor peut aggraver les choses?
je n’ai pu avoir qu’un rdv que courant octobre avec vous pour en parler…
merci pour vos conseils

Gina
Gina
4 années il y a

Bonjour Dr oro et merci pour vos réponses et le tps que vous nous accordez
voilà suite a des reflux acide dans le ventre et la gorge en 2017 on m’a diagnostiqué un sibo au méthyle acétate a 21.5 avant lactulose et 19 après lactulose et une candidose on m’a donné 2 pots de champignons shiakite hericium et origan cannelle.
j’ai fait un régime sans gluten et lactose plus jus de légumes fruits frais ainsi que des jeun du sauna et mes reflux on quasiment disparu après avoir enrayé un gros stress du a une séparation j’ai pu reprendre une vie normale oubliant se passage de sibo jai recommencer a remanger pas très sainement du gluten de la junk food et puis en mai 2019 j’ai recommencé à ressentir de la fatigue du stress chronique important lié au travail pas assez de sommeil fatigué dépression déprime etc… J ai commencé a m appercevoir que je digerai mal et que j’étais constipé.. a ce jour je suis constipé chronique j’ai des rot des gaz et des ballonnements en permanence des crampes douleurs qd je mange.
mon sommeil et très perturbé j’ai beaucoup maigri car je ne digère plus mes aliments j’ai l’impression que qd je mange des protéines animales ça me reste sur le ventre j’ai fait les test au bicarbonate et je n’ai jamais eu de rot.. je ne fait plus que 1 repas par jour ( j’ai peur de manger) j’ai parfois du brouillard mental des mal de tête le nez qui coule et j’ai du mal a me concentrer j’ai aussi une énorme perte de cheveux… J ai rendez vous mi j uillet avec Mme d Oro, mais je voulais savoir si je ne devais pas vous consultez avant et la consulter après pour mettre en place une alimentation avec elle car je ne sais pas par ou commencer quoi manger etc.je suis perdue. . Je suis de paris mon médecin ma fait faire une prise de sang complète carence en vitamine, thyroïde etc … quels test avez vous besoin avant de venir en suisse vous voir et qu’est que je peux prendre en attendant comme anti microbien probiotiques, ou choses naturel pour ma constipation chronique je suis obligé de prendre des laxatifs pour aller a la selle sinon je n’y vais plus naturellement. je vous remercie pour votre aide en attendant de vous voir.cordialement gina

Gina
Gina
4 années il y a
Répondre à  Dr. A. D'Oro

Bonjour Dr doro merci pour votre réponse et d’avoir pris de votre tps encore Je vais a Genève rencontrer Mme Doro le 17 juillet a 11h je voudrais bien que votre secrétaire
s organisee
pour me refaire le test au lactulose faut il que je rappelle le secrétariat de Mme Doro pour voir comment peut on s organiser ? en vous remerciant par avance cordialement gina

HELENE BARTISSOL
HELENE BARTISSOL
4 années il y a

Monsieur bonjour , je vous remercie de la clarté de vos articles ,je souhaite faire une analyse de mon microbiote car après avoir lu tous les commentaires et réponse de votre part il me semble que c’est la première étape à effectuer pour clarifier les raisons de residivent fréquentes d’infections urinaire .
J’ai par chance rencontrer monsieur Donatini lors d’un stage d’ostéopathie qui m’a permis une amélioration et une diminution considérable de prise d’antibiotiques en modifiant mon régime alimentaire et des prises de champignons (après prise de mes gaz ) .
Cependant je continue à avoir des crises ou eschereccia coli reste encore présent et agressif……
Je pense q’une consultation est nécessaire à votre cabinet pour autant que dois je préciser au laboratoire bruxellois pour l’analyse de mon biote , bien cordialement h bartissol

PERRIN
PERRIN
4 années il y a

Bonjour, et merci pour vos articles. J’ai un dolichocolon, je vais prendre rdv avec vous. En attendant, on m’ a conseillé du psyllium et de l’aloe vera , sont ils conseillés? Des pré et/ou probiotiques?
Bonne journée
Sylvie

Raymond WACHTER
Raymond WACHTER
4 années il y a

bonjour docteur
Au cours d’une endoscopie j’ai été diagnostiqué d’une candidose de l’oesophage
Que faut il prendre en remède naturel le médecin veut me donner du triflucan mais trop effets secondaires nocifs

Merci de votre avis
Cordialement

Chrisma
Chrisma
4 années il y a

Bonjour Docteur, Ma vie est jonchée d’histoires très difficiles, en plus d’hérédité d’un problème d’allergies lait, gluten), d’angines répétitives avec cures d’antibio contre strepto et staphylo en piqüres lors de mon adolescence, tachicardie, fatigues dues aux reins, foie surchargé, fièvre basse pdt un an à 25 ans, puis rhumatismes articulaires aux genoux intraités qui ont donné un souffle au coeur la même année. Hernie hyatale avec gaz qui remontent et qui font pression sur mon coeur, candidose avérée, champignons-mycoses aux pieds de trychophyton rubrum, cystites et rhinopharygites chaque année, arthrose, rhumatismes de tout le corps, muscles atrophiés et tétanisés, « fibromyalgie »… Mon estomac ne semble pas bien, au petit déjeuner très léger, j’ai une perte d’énergie, et cela fait battre plus vite et fort mon coeur. Aujourd’hui après une cystite il y a deux mois et prise d’un premier antibio que j’ai mal toléré, je reste avec un épuisement total, les reins urthères et urètres qui me font très mal, coeur dont le souffle a augmenté, fatigué et rythme altéré, dès que je mange un tant soit peu qqchose qui produit le moindre sucre, l’infection s’aggrave. Depuis des années je sens l’intoxication dans tout mon corps. Intestins poreux évident.
Je m’étais fait retirer les amalgammes il y a 40 ans mais sans aucune protection: cerveau, foie, oreille droite affectés et sans doute plus, apparemment il y a trop de mycoplasma dans mon corps. J’ai essayé la détox avec acides lypoïques etc qui m’ont mis par terre. J’habite en province où il n’y a pas de naturopathe de renom, je n’ai plus l’énergie d’aller à Paris… j’attends d’aller mieux, mais c’est le contraire qui se passe.
Je pense à la thérapie du microbiote en transfer . j’ai déjà un régime draconien, je me soigne par moi-même, mais rien ne marche. Que me suggérez-vous pour commencer s’il vous plaït ? j’aimerais bien venir vous voir, mais depuis 2 mois, je suis à 10% de mon énergie habituelle qui est déjà très diminuée. Un grand Merci à vous.

Abdel
Abdel
4 années il y a

Bonjour,

J’ai fait un test il y a un an, j’ai la bactérie helicobacter pylori que visiblement 90% de la population a. elle m’embête au quotidien et créer des épisodes (diarrhée, constipation) ainsi que des gaz. J’ai pris un premier traitement, au bout de 3/4 mois j’allais mieux mais les symptômes reviennent. Apparemment, il arrive souvent que le traitement ne marche pas du premier coup. Avez-vous des conseils ou des solutions naturels (jeune? prendre des probiotiques?) pour essayer d’éradiquer ce problème? merci.

Joëlle
Joëlle
4 années il y a

Bonjour de
Mon fils est aspergé et je voudrais savoir si vous avez des solutions facile pour l’aider
À part manger de la viande et légumes le matin
Carottes et céleris pommes et dry meat le midi
Soir légumes pâtes ( pas de laitage )
Un supplément de pro biotique

Amelie
Amelie
4 années il y a

Cher Docteur ,
Je suis inscrite à vos webinaires depuis le début et vous remercie infiniment pour tout ce que j’y apprends.
Je pense être intolérante aux fructose. Ma digestion est lente mais tout à fait correcte dès lors que je les évite.
Pensez-vous que j’aurai quand même une chance de pouvoir un jour digérer les lentilles et les pois chiches ? J’ai mis en pratique le protocole de nettoyage ( berberine et extrait de Pépin de de pamplemousse ) et de rzensemencement ( pré et.pro biotiques ). Malgré cela , dès que je prends 3 cuillères à soupe de ces légumineuses, j’ai des ballonnements et des gaz. Même si je les fais tremper et rincer avant la cuisson.
Merci beaucoup par avance pour vosavoir si précieux conseils.
D’autre part, est il facile d’obtenir un RV par Skype avec Karine ?

Gaby
Gaby
3 années il y a

Bonjour,
Suite à l’arrêt brutal du sucre (dont j’étais accro) pendant 5 semaines environ je m’attendais a fondre. Mais au lieu de ça j’ai constaté aucune perte de poid si ce n’est la première semaine un kilo en moins. Mais depuis je suis ballonnée prise de poid.(3 kilo environ) malgré que je faisais attention.
Du coup quelques mois après j’ai recommencé a manger des aliments industriels sucrés et la ca fait 2 mois que je suis accro comme avant.
Est ce que j’ai pu perturber ma flore intestinale? Mes analyses sanguins pour la thyroide sont normaux.
En vous remerciant sincèrement par avance,
Bien à vous,

Ferquel ferroudja
Ferquel ferroudja
3 années il y a

Jai découvert un bacterie dans lestomac.jai une hernie hiatale et colon irrite.je prend aucun médicament mai prend complément alimentaire probiotique fort.veuillez me conseillez svp.docteur quel médicament a prendre.je vais vous envoyer les résultats de ma bacterie qui s’appelle helicobater pilori.

Ferquel ferroudja
Ferquel ferroudja
3 années il y a

Le docteur en gastro a découvert une bacterie helicobater pilori dans une fibroscopie.mais ma transcrit des antibiotiques que je ne supporte pas.je les ai prises quelques jours comme je suis tombé malade jai arrêté.pour l’instant je prend micriobiotiq fort prescrit par mon médecin traitant.quand je mange des aliments crus comme pomme.salade endive jai des ballonnements et des gaz.par contre je n’ai pas de diarrhée.je vous remercie dr pour votre aimable réponse.

Dubois
Dubois
3 années il y a

Bonjour Docteur et merci pour les informations très intéressantes que vous mettez à notre disposition. Pourriez-vous, s’il vous plaît, nous donner votre point de vue sur le test « 1test1 », proposé par Luxia Scientific? D’avance merci, bien cordialement
Bernard Dubois

Marie José
Marie José
1 année il y a

Bonjour et merci pour cet exposé très éclairant. Si j’ai bien compris les bactéries les plus importantes qui composent notre barrière intestinale se trouvent dans une couche de mucus recouvrant l’épithélium.
l’analyse métagénomique du microbiote dans les selles ne montre que les bactéries circulant dans le lumen. Est-ce donc réellement représentatif de notre microbiote endogène? et ce dosage montre l’état du microbiote se situant dans le colon uniquement et pas celui du microbiote du grêle ou partie digestive haute ? car certains filas sont présents autant dans le grêle que dans le colon par exemple. Merci mille fois
sincèrement

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